samedi, 02 novembre 2024 06:55

Yssingeaux double le nombre de caméras en ville et s'équipe d'un Centre de supervision urbaine

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Après le déploiement des premières caméras en 2010, la Ville d'Yssingeaux implante un nouveau système de vidéo-protection. La première phase a concerné 21 caméras, la 2e phase concerne 24 caméras supplémentaires. Toutes les caméras sont reliées à un Centre de supervision urbaine dans les locaux de la police municipale.

Les anciennes caméras ont été remplacées par des équipements récents. "Elles étaient obsolètes, elles ne permettaient pas de filmer la nuit", fait savoir le maire Pierre Liogier. Et chaque caméra était indépendante. Il fallait se rendre sur chaque lieu d'implantation pour récupérer les images.

Un investissement sur trois ans

Sur trois exercices, 2023, 2024 et 2025, la Ville va dépenser 350 000 € HT pour moderniser et développer sa vidéo-protection, avec des aides de la Région (150 000 €), et l'Etat (87 000 €). La première phase a compris 21 caméras dans le coeur de ville, la Grenette, la gare de l'Antreuil, les services techniques, le parc Valentin et la création d'un Centre de supervision urbaine dans les locaux de la police municipale.

24 caméras en cours d'installation

Une deuxième phase est en cours avec 24 nouvelles caméras, à la gare de Choumouroux, au complexe sportif, sur le chemin du camping, le parking de la rue Traversière, l'école Jean-de-la-Fontaine et le stade et gymnase de Montbarnier.

Une troisième phase est programmée en 2025 et comprendra les entrées de ville. Un lien sera alors fait avec le développement du projet de bouclier de sécurité sur la RN88.

"Le taux d'élucidation augmente"

Ces caméras sont souvent utilisées pour les enquêtes de gendarmerie. Le lieutenant Marius Guillaume le confirme : "On a pu récemment identifier un évadé de prison. Lors de délits routiers et dégradations, on peut souvent identifier les fautifs. On a aussi retrouvé une jeune fugueuse. Le taux d'élucidation augmente."

"La sécurité n'a pas de prix", ajoute Laurent Wauquiez qui a fait de la sécurité l'un de ses sujets majeurs lors de la dernière campagne des législatives. Le sous-préfet, Fabrice Bonicel, rappelle : "Les caméras servent à protéger, pas à surveiller."

Les images sont stockées deux semaines avant d'être automatiquement détruites.

Dernière modification le samedi, 02 novembre 2024 07:16

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