Brocéliande correspond au nom d'une forêt mythique et enchantée citée dans plusieurs textes. C'est aussi le nom de l'usine de saucissons située sur la zone de Lavée à Yssingeaux.
Ce vendredi, l'entreprise a réuni ses salariés à l'heure du déjeuner pour fêter les dix années d'existence dans la Cité des cinq coqs.
L'usine avait été créée en 1992 et reprise en 1994 par Aoste. Mais en mars 2013, une restructuration voulue par le groupe Campofrio, propriétaire d'Aoste, allait entraîner la suppression de 68 postes, dont 24 sur le site de Lavée à Yssingeaux.
3 à la reprise, 28 aujourd'hui
La coopérative bretonne Cooperl s'était positionnée pour reprendre le site. C'était alors son premier investissement en dehors de la Bretagne avec un intérêt pour la marque Auvergne. Christian Borel, un ancien de chez Aoste, aujourd'hui responsables des salaisons sèches, a géré ce dossier. Il est allé convaincre Sébastien Brun, qui faisait partie des 24 salariés licenciés, de relancer l'activité. "On est reparti à trois", se souvient Sébastien Brun, promu directeur d'Yssingeaux en 2015.
Spécialisée dans le snacking
Aujourd'hui, Brocéliande compte 28 salariés en CDI "avec 4-5 embauches par an", signale Christian Borel. Les produits secs représentent 20 000 tonnes par an répartis sur dix sites. Yssingeaux fabrique ainsi 2000 tonnes par an. "Cette usine est spécialisée dans les produits de snacking", fait savoir Christian Borel, levant le mystère derrière ce cube opaque visible depuis la RN88.
Disposant d'un terrain à côté de l'usine, Brocéliande nourrit toujours l'espoir de s'agrandir et d'aller conquérir de nouveaux marchés. "Avec le snacking, on est clairement sur le produit plaisir. Et ça fonctionne bien dans les périodes compliquées, anxiogènes. Ça réconforte."