lundi, 29 novembre 2021 18:01

Yssingeaux : des riverains opposés à la déviation Est se fédèrent au sein d'une association

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Le projet de contournement Est d'Yssingeaux est ressorti des cartons depuis les dernières élections municipales et départementales. Les riverains de plusieurs villages ont créé une association pour formaliser leur combat et peser dans le débat.

AssoContEstYss. Voici le nom de l'association de riverains opposés à la déviation Est d'Yssingeaux et qui a été créée samedi. Au sein de cette association, on retrouve les riverains concernés par le tracé sur les villages de Verchères, le Mas Boyer, Racle, Ard'Huy, Pont de Belou, Neyrial, les Aygues et Livinhac.

200 habitations seraient concernées par le périmètre. Une cinquantaine de participants étaient comptés samedi pour la création de cette association qui a choisi Pascal Nicolas comme président, Fred Gros vice-président, Sébastien Claude secrétaire, Nathalie Pons secrétaire adjointe, Nathalie Michel trésorière et Stéphanie Caillat trésorière adjointe.

Des terrains fléchés depuis 40 ans sur le PLU

Ce contournement Est avait été imaginé sous l'ère Jacques Barrot. Le Plan Local d'Urbanisme a d'ailleurs délimité des terrains depuis plusieurs décennies. Une première rencontre a eu lieu en juin avec des riverains des Aygues et le maire pour parler de ce sujet sensible. Aujourd'hui, les opposants se retrouvent au sein d'une structure associative qui entend porter une voix commune dans les rapports avec la municipalité et le Conseil départemental.

"Ce projet, c'est une création de route pure et dure. On reproche la destruction de terrains, le bruit. Et cela risque de dévier un trafic important pour les commerces du centre-ville", fait valoir Pascal Nicolas.

Un centre équestre et une ferme craignent pour eux

Les membres d'AssoContEstYss mettent aussi en avant l'impact sur deux entreprises agricoles : un centre équestre et une ferme. "Grâce au remembrement réalisé, on a nos terres tout autour de la ferme. Avec ce projet, l'exploitation sera éventrée par la route", se désole Fred Gros, agriculteur au Pont de Belou, installé depuis 2004. "Quand on s'est installé, on nous a dit que la déviation ne s'était pas faite car il n'y avait pas assez de trafic, qu'on pouvait s'installer sans crainte."

Les opposants reprochent aussi le manque d'infos. "Tout se fait en catimini."

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