Un terrain est réservé à Bellevue pour accueillir la construction d’une nouvelle usine d’assemblage de l’entreprise de Vincent Rabérin, repreneur des ex-Lejaby à La Guide. Mais le projet tarde à sortir de terre malgré des emplois florissants.
Le temps passe et les interrogations s’accumulent. Les Ateliers du Meygal vont-ils vraiment se développer sur Yssingeaux, sur la zone de Bellevue, comme Vincent Rabérin s’y était engagé en 2012 en reprenant les anciennes couturières de Lejaby. A l’époque, 85 ex-salariées du fabricant de sous-vêtements s’étaient reconverties dans la maroquinerie avec la société Sofama, sous-traitant pour Louis-Vuitton (groupe LVMH), propriété de Vincent Rabérin.
Un engagement "à moyen terme"
Un engagement "à moyen terme"
L’agrandissement et le déménagement auraient déjà dû se faire. La communauté de communes des sucs vendait un terrain de 2 hectares pour 200 000 euros. Deux bâtiments devaient sortir de terre en 2013-2014 puis en 2016-2017. Des aménagements de voirie ont déjà été réalisés.
Vincent Rabérin a revu Bernard Gallot, président de la communauté de communes des sucs, et les vice-présidents le 2 février. Selon les élus, M. Rabérin aurait confirmé son projet de développement à moyen terme sur Yssingeaux. « On entend parler de probable installation année après année depuis 2012. Je suis frappé de voir que l’engagement est à moyen terme et non pas à court terme », regrette Claude François, chef de file de l’opposition de gauche à Yssingeaux. Il a eu l’occasion d’exprimer son point de vue au dernier conseil communautaire.
Bernard Gallot : "Il lui faut encore du temps"
Bernard Gallot lui a répondu, rappelant le contexte de l’époque : « Lejaby déposait le bilan avec 96 filles sur le carreau. Un repreneur s’est présenté et assurait la formation des salariées avec un projet d’extension. Mais pour se développer, il faut que la production soit sécurisée. Bellevue a retenu son attention pour sa proximité directe avec la gendarmerie. L’entreprise ne se développe pas aussi vite que prévu mais elle compte tout de même 150 personnes aujourd’hui avec dix autres personnes en formation. M. Rabérin veut se développer à Yssingeaux mais il lui faut encore du temps. Il a un projet industriel d’envergure avec des créations et une stabilisation des emplois. Mais il ne peut pas aller plus vite, sauf à mettre l’entreprise en difficulté. »
Bernard Gallot : "Il lui faut encore du temps"
Bernard Gallot lui a répondu, rappelant le contexte de l’époque : « Lejaby déposait le bilan avec 96 filles sur le carreau. Un repreneur s’est présenté et assurait la formation des salariées avec un projet d’extension. Mais pour se développer, il faut que la production soit sécurisée. Bellevue a retenu son attention pour sa proximité directe avec la gendarmerie. L’entreprise ne se développe pas aussi vite que prévu mais elle compte tout de même 150 personnes aujourd’hui avec dix autres personnes en formation. M. Rabérin veut se développer à Yssingeaux mais il lui faut encore du temps. Il a un projet industriel d’envergure avec des créations et une stabilisation des emplois. Mais il ne peut pas aller plus vite, sauf à mettre l’entreprise en difficulté. »
Bernard Gallot a aussi rassuré quant à un possible départ des Ateliers du Meygal vers Feurs où Sofama s’est installée. « L’investissement à Feurs est stratégique. Ce sont des locaux logistiques, rien d’autres. »