jeudi, 20 octobre 2016 19:11

Conseil municipal : le débat, c'est la santé !

C'est à Chaussand à la place des  jeux d'enfants et du parking que la maison de santé sera bâtie.||| C'est à Chaussand à la place des jeux d'enfants et du parking que la maison de santé sera bâtie.||| Photo La Commère 43|||

A côté de sujets fédérateurs comme le retour annoncé de la fontaine Connors, de l'opération de construction de logements avenue Robert-Schuman, le dernier conseil municipal d'Yssingeaux a remis sur le tapis la construction de la maison de santé à Chaussand.

Il s'agissait de la présentation du bail emphytéotique à signer avec la SEMCODA, la société d'économie mixte de construction du département de l'Ain en charge de cette réalisation.

Et là, les débats sont devenus nettement plus tendus. Par les voix des élus de la minorité Franck Vallet et Claude François, certains questionnements ont été exprimés s'articulant essentiellement autour du regret que ce projet de maison de santé ne soit pas porté par les professionnels du territoire eux-mêmes, médecins, dentistes, infirmiers, kinésithérapeutes etc.

Combien de professionnels de santé se sont d'ores et déjà positionnés pour venir s'installer dans cette structure? Quels types de professionnels pourront la rallier?

Est-il pertinent que des associations s'y installent aussi? En l'occurence, il s'agit de l'ADMR dont la présidente, Marie-France Bazélis, également adjointe de l'équipe Gallot, a pu s'exprimer en direct sur le sujet.

Puisque les locaux pourront être proposés à la vente, quelles garanties seront demandées pour qu'en cas de revente ensuite, uniquement des professions de santé soient en capacité de racheter le bien?

Bernard Gallot reste intransigeant sur la démarche engagée. Pour résumer, l'offre créera la demande. Il faut donc commencer par réaliser la maison de santé, même si aucun ou peu de praticiens se sont engagés à y installer leur cabinet pour l'heure. L'immobilier se remplira ensuite.

Pour autant, le maire admet partager le questionnement formulé quant à l'évolution non maîtrisée de ces locaux et engage son directeur des services à se renseigner pour trouver une solution afin de pouvoir bloquer une utilisation inadéquate en cas de vente.

Dernière modification le jeudi, 20 octobre 2016 19:51

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