Pour ce premier jour de la première étape du déconfinement, les gendarmes ont marqué la fin de journée de leur présence. Pour encadrer le nouveau protocole et accompagner les commerçants dans une période importante et traditionnellement propice aux vols.
Samedi, de 18 heures à 22 heures, des équipes de gendarmes étaient éparpillées sur toute la compagnie d'Yssingeaux. Sur les zones commerciales, en centre-ville, à proximité des supérettes et des lieux de restauration à emporter, des militaires, de carrière et réservistes, ont cadré les zones, en voiture ou à pied.
Un afflux plus important près des hypermarchés
"L'affluence était forte sur les zones comportant des hypermarchés à Monistrol et Yssingeaux. Ailleurs, le flux était normal", indique le chef d'escadron Sabrina Mouëza, commandant la compagnie d'Yssingeaux.
Les gendarmes ont fait remonter "le respect des mesures sanitaires comme le port du masque et des règles de circulation avec la détention d'une attestation dérogatoire de circulation".
Une vingtaine de verbalisations sur l'Yssingelais
Sur plus de 300 personnes contrôlées, une petite vingtaine de personnes ont été verbalisées. "Plus de 90 % de la population est respectueuse des règles."
Les commerces ont joué le jeu : à 21 heures, nouvelle heure limite de fermeture, ils avaient tous baissé le rideau.
Une première journée satisfaisante
Cette période qui précède Noël, encore plus cruciale pour les commerçants, est aussi propice aux vols. La présence des forces de l'ordre sur le terrain vise à rassurer les professionnels et dissuader les braqueurs potentiels. "C'est rassurant de voir ce passage. Cette période est toujours délicate", témoigne Sylvie Freyssenet, gérante de la boutique Trendy dans la rue du Commerce à Monistrol-sur-Loire. Après plusieurs semaines de fermeture, elle a apprécié la réouverture de son commerce. Les clients étaient au rendez-vous. "Avec 100 m2, je peux accueillir jusqu'à 12 clients à la fois. J'ai dû demander une fois d'attendre mais les gens l'ont très bien compris. Les clients sont revenus, on sent qu'ils avaient besoin de sortir. Ce deuxième confinement était étouffant pour tout le monde."