samedi, 24 septembre 2016 10:14

L'équipe "Yssingeaux Autrement" à la rencontre des habitants

Les élus d'Yssingeaux Autrement ont échangé avec des Yssingelais.||| Les élus d'Yssingeaux Autrement ont échangé avec des Yssingelais.||| Photo La Commère 43|||

Vendredi soir, les élus de la liste Yssingeaux Autrement, menée par Claude François, ont provoqué une rencontre d'idées avec la population. Qui ne s'est visiblement pas sentie consernée par cette soirée de débat démocratique.

Dans la salle du comité des fêtes, au décor vintage, vendredi soir, des chaises en bois sont alignées face à une grande table qui fait office d'autel républicain. Claude François et ses colistiers sont debouts, face aux quelques Yssingelais et sympathisants qui ont fait l'effort de venir échanger autour des questions municipales.

Une vingtaine de personnes se sont déplacées et ont ainsi pu entendre la position des élus de l'opposition au conseil municipal tout en apportant leur regard sur les dossiers importants.

L'ambiance au conseil municipal

Claude François : "Pour le moment, c'est mieux. On défend nos idées, on écoute, on argumente. C'est plus calme. Au début, c'était un peu dur. On a marqué le terrain, on s'est fait rentrer dedans mais on a pu avancer quelques idées."

Le travail en commissions

"Etes-vous bien impliqués dans les commissions ?", demande Missou Fanget, dans le public, avant de préciser : "Avec Bernard (Gallot, le maire, NDLR), on le sait souvent au dernier moment."

Philippe Rancon confirme : "La presse le sait avant nous. On est au courant quand c'est déjà bien avancé."

Claude François rappelle son combat pour "imposer deux élus de notre équipe au lieu d'un en commissions car on représente tout de même 41 % des Yssingelais. C'est plus facile de débattre en commission qu'en conseil municipal. Ce qui braque tout au conseil, c'est la présence de la presse et du public."

Maison de santé

Pour faire un parallèle avec la question des commissions, Claude François cite Chaussand pour montrer l'opacité de ce dossier : "Le projet de maison de santé, on l'apprend dans le journal. On se demande parfois si certains adjoints sont même au courant de ce qu'il se passe. Pour la maison pruridisciplinaire de santé, tout était déjà négocié avec la Semcoda (le porteur privé du projet) avant que les élus puissent donner leur mot. Faut pas nous prendre pour des enfants de coeur."

Claude François, qui a souligné le désaccord sur l'emplacement choisi avant de se ranger au vote majoritaire, s'inquiète du manque d'intérêt des praticiens d'Yssingeaux pour une telle structure. "J'ai fait le tour. Sur les 11 médecins d'Yssingeaux, un pourrait être intéressé. Sur les quatre dentistes, aucun ne serait intéressé. Quant aux infirmiers et kiné, cette maison ne les intéresse que dans la mesure où il y aura des médecins sur place. Seule certitude, l'ADMR y va, et naturellement, le HPL veut y aller. Si c'est pour faire un truc boiteux, on n'est pas d'accord. Concrètement ça va aboutir à donner du terrain gratuit en sacrifiant la place de Chaussand. Si ne nous dit rien, on a tendance à penser que l'on veut cacher quelque chose. C'est un peu louche."

Plan local d'urbanisme

Didier Berod : "C'est un peu la course à la viabilisation à Yssingeaux. Aujourd'hui, avec la loi NoTRE, on autorise un certain nombre de constructions. Et avec les projets à la Besse, La Roue et Marnhac, ça réduit les possibilités ailleurs."

Assainissement

Claude François : "A Versilhac, ça coûte très cher car on est sur un rocher, ça oscille entre 10 et 14000 euros par maison. A Marnhac, on a le même problème ou on tourne entre 5 et 8000 euros. La majorité municipale a pensé que l'Agence de l'eau pourrait donner des subventions. Cette agence donne des subventions dans ce cadre aux communes de moins de 2000 habitants. L'idée était de faire passer ces villages pour des communes. On devait avoir la réponse cet été, ça traîne, on n'a toujours pas de nouvelles. En tout cas, notre équipe défend l'idée que c'est à la collectivité de payer pour les habitants de ces villages comme ces habitants ont payé pour les autres à un moment aussi. A Marnhac, ils ont raison de gueuler."

Dernière modification le dimanche, 25 septembre 2016 00:13

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