Avec la fermeture de sa boutique de prêt-à-porter Charline à Yssingeaux, Martine Issartel a désormais du temps. Depuis vendredi, elle s'est mise à la couture. Elle fabrique bénévolement des masques de protection depuis son domicile pour une pharmacie de Monistrol-sur-Loire et une kinésithérapeute de Grazac.
Et même si certains estiment que ces masques n'ont aucune utilité, le Dr Jullien Allirand des urgences du Puy-en-Velay estime "que c'est mieux que rien".
"Je peux en faire pour d'autres s'il y a des demandes et dans la mesure de mes possibilités Je suis prête à rendre service. Pour le moment, je réalise les masques dans du coton blanc, avec de l'élastique que j'avais au magasin. J'en ai fait une vingtaine samedi. J'ai transformé mon salon en atelier je vais réaliser un autre modèle car je voudrais que les soignants puissent y insérer une gaze à l'intérieur."