L'association Citoyens solidaires d'Yssingeaux avait invité Walid Abboud pour une conférence sur le thème "Changement climatique : mythe ou réalité ?".
Jeudi soir, une petite chambrée de 25 personnes s'est sentie concernée par un sujet brûlant "Changement climatique : mythe ou réalité ?", éclairé par une docte intervention de Walid Abboud, professeur agrégé de physique, conférencier connu pour ses connaissances sur diverses questions, intervenant notamment pour l'Université pour Tous ligérienne. Il était convié ici par l'équipe des Citoyens solidaires.
Remonter l'histoire du climat
Walid Abboud s'est attaché à planter le décor en invitant l'assistance à faire le distinguo entre météorologie et climatologie. L'une concerne l'étude des masses d'air et est familière des conversations routinières. Tandis que la seconde, science récente, scrute la Terre et l'influence des facteurs climatiques.
Il narre comment avec des carottages sédimentaires et glaciaires, on peut remonter l'histoire et constater ces dernières années un emballement du taux de CO2.
Le consensus des scientifiques
Il signale le consensus des scientifiques prévalant aujourd'hui. On estime à 97 % le nombre de scientifiques convaincus que le réchauffement climatique est d'origine anthropique (causé par les activités humaines). Tandis que les (seulement) 3 % de climato-sceptiques font grand bruit sur la place publique, occupant dans les médias une place disproportionnée, mais qui s'explique par le soutien des conservateurs de tous crins, évangélistes (aux États Unis), lobbys des énergies fossiles. Quelques tweets affligeants de Donald Trump, ainsi sur le "bon vieux réchauffement climatique", interrogent à cet égard...
L'urgence est là
Il montre comment les rapports du GIEC (groupement international d'experts) sont devenus graduellement de plus en plus alarmants, faisant le constat pour le dernier tout frais pondu que le réchauffement s'accélère, océans et cryosphères étant désormais impactés par le changement climatique.
In fine, le conférencier soulignait la nécessité d'une prise de conscience individuelle et collective, ajoutant toutefois : "je n'appelle pas à la révolution".