La commune de Beaux a engagé d’importants travaux de sécurisation, de mise en valeur et d’aménagement de la traversée du bourg de Malataverne.
Ces travaux sont portés par la commune. Le Département, en qualité de gestionnaire de la route départementale 103, intervient pour la réfection de la chaussée. Pour ce type de travaux, le Département procède systématiquement à une recherche de fibres d’amiante dans les couches de roulement de la chaussée.
Les résultats de recherche concernant la section de chaussée sur Malataverne sont tombés la semaine dernière : ils sont positifs pour deux prélèvements (entre la chapelle et le carrefour de Rosières et à la sortie de l'agglomération côté Yssingeaux).
Des investigations systématiques depuis 2014 en Haute-Loire
La maintenance du patrimoine routier nécessite des interventions sur les couches de chaussées pour entretenir, régénérer les couches de surface ou réhabiliter la structure. Certains enrobés mis en œuvre antérieurement contiennent des constituants, aujourd'hui interdits, reconnus comme pouvant générer des problèmes de santé pour les travailleurs lors de leur manipulation ou à leur contact.
D’un point de vue technique, l’amiante a pu être ajouté dans les enrobés (mélange de granulats et de bitume) entre 1970 et 1995 pour renforcer leur résistance mécanique et éviter les remontées de fissures. On estime la production de ce type d’enrobés à 0,4 % de la production annuelle d'enrobés à cette époque.
Premiers tests positifs depuis 2014 sur plus de 600 tests réalisés
Dans le cadre de l’évaluation des risques, le Département recherche depuis 2014, la présence ou l'absence d'amiante en teneur élevée dans les enrobés. Ces résultats sont donc exceptionnels puisque ce sont les premiers tests positifs depuis 2014 sur plus de 600 tests réalisés par le Département sur ses voiries.
"La présence d'amiante nous interdit de poursuivre le chantier comme prévu. De nouveaux sondages vont être menés cette semaine afin de cerner le plus précisément possible les sections de chaussée concernées. Cela permettra de quantifier le volume d’enrobé en cause et donc permettra à l’entreprise prestataire de définir le plan de retrait. Celui-ci doit être approuvé par les services de l’Etat avant sa réalisation", indique le service communication du Département.
Aussi, l’ensemble de ces démarches conduit à une nouvelle planification des travaux de chaussée qui sont repoussés à cet automne avec un objectif de réalisation avant l’hiver.