Les élus de la majorité municipale ont décidé de maintenir les taux des trois taxes ménagères et les subventions aux associations.
Les habitants d’Yssingeaux ne verront pas les impôts locaux augmenter cette année. Dans son débat d’orientation budgétaire, l’équipe municipale menée par Bernard Gallot a décidé de maintenir les taux des trois taxes. A savoir la taxe d’habitation (11,80 %), le foncier bâti (24,14 %) et le foncier non bâti (75,81 %).
L’équipe municipale en place joue la prudence avec des dotations de l’Etat qui seront encore en baisse, comme dans toutes les communes de France et de Navarre. Et des recettes qui devraient stagner.
Une dette de 1 263 euros par habitant
Une dette de 1 263 euros par habitant
L’année 2016 disposera tout de même d’un volet investissements avec notamment la poursuite du projet de contournement sud de la ville via des études, l’aménagement urbain du cœur de ville (à savoir la place du Marché, place Carnot et les rues voisines), l’acquisition foncière dans la rue Lagarde et démolitions dans la rue Mercière. Les élus ont également fait le choix de maintenir une enveloppe identique pour les subventions aux associations.
La situation financière de la Ville d’Yssingeaux s’améliore avec une dette qui a diminué d’un million d’euros en un an. Un point sur lequel Bernard Gallot s’est appuyé pour s’en féliciter. La dette est ainsi passée de 11,47 millions d’euros en 2013 à 9,61 millions d’euros fin 2015 (10,52 millions d’euros en 2014. La dette est ainsi actuellement de 1263 euros par habitant contre 1539 euros en 2013. Cette dette par habitant reste supérieure aux communes de 5000 à 10 000 habitants mais la capacité de désendettement reste bonne. Il faudrait 4 ans pour éponger toute la dette en y consacrant toute l’épargne brute.
Comment la Ville arrive-t-elle à investir?
Comment la Ville arrive-t-elle à investir?
« On a réduit la dette tout en ayant une quantité d’investissements. Je connais peu de communes qui investissent avec autant d’autofinancement. On fait des efforts d’économie sur les frais de fonctionnement. Je le revendique et j’en suis fier car sans autofinancement, on ne pourrait pas mener autant de projets », a argumenté Bernard Gallot, lors du dernier conseil municipal.
Claude François, chef de l’opposition de gauche, qui souligne que « la gestion est bonne », pointe du doigt « les coûts de chauffage (300 000 euros, NDLR) », « les frais pour les fêtes et les cérémonies (45 000 euros, NDLR) » et « la dette qui reste un souci avec des intérêts importants (323 000 euros en 2015, NDLR) ».