C'est la saison des morilles et des champignons printaniers. A Retournac, Tiffany Blachon, 16 ans, et Manu Garcia, 17 ans, ont réalisé une très belle cueillette mardi matin dans la forêt de Miaune.
Amateurs de champignons, les deux adolescents ont l'habitude de parcourir les chemins, les prés et les bois et tombent le plus souvent sur des girolles et des bolets. Sur les conseils d'un connaisseur, ils sont allés dans la forêt de Miaune à la recherche d'un coin à morilles qui leur avait été indiqué. Sur place, ils n'ont trouvé aucun champignon.
Mais en insistant, ils ont découvert une ribambelle de spécimens, cachés sous des ronces, des branches et des feuilles, sur une surface de 50 m2. Au total, ils ont ramené dans leur panier une centaine de champignons pour une cueillette de 2,8 kg. La cueillette peut être abondante après un hiver riche en neige et suite à un début de printemps humide.
Michel Portal, pharmacien à Saint-Julien-Chapteuil et mycologue averti avec l'association Champignons en Meygal, estime que l'on se trouve ici devant des morillons. Pour le spécialiste, qu'il s'agisse de morilles, vêpres de bohème ou morillons (on peut facilement les confondre), un seul conseil : les faire sécher. Ces champignons sont comestibles mais toxiques lorsqu'ils sont crus ou insuffisamment cuits en raison d'une toxine, laquelle disparaît grâce au séchage.