Fermées depuis un an, les deux ex-boulangeries Vialette sont toujours portes closes malgré une promesse de reprise. Explications.
1er avril 2015 : les deux boulangeries-pâtisseries Vialette, aux enseignes Aux Fins Gourmets et le Fournil des sucs, ferment du jour au lendemain. Douze salariés se retrouvent sur le carreau. Juillet 2015 : le tribunal de commerce du Puy-en-Velay valide l'offre formulée par Jérémy Vacher, restaurateur à Yssingeaux. Mais depuis, les deux rideaux sont toujours baissés. Les magasins semblent toujours en vente. Un écriteau reste scotché aux vitrines. Et les rumeurs vont bon train.
Que s'est-il passé ? Si l'offre de Jérémy Vacher, a priori seul candidat en lice pour racheter les deux fonds de commerce, a été retenue, le juge-commissaire du tribunal de commerce a rajouté des conditions dans son ordonnance. Des conditions que le restaurateur de l'Open a contesté devant la justice. Notamment le réglement des loyers des mois qui précèdent son offre de reprise. Plusieurs milliers d'euros et le paiement de la taxe foncière lui sont demandés pour la boutique de la place Foch. "Je n'ai signé aucune promesse de vente, je n'ai pas à payer", estime Jérémy Vacher qui trouve le temps long entre son appel et le passage devant la cour d'appel de Riom.
Ouverture en septembre ?
Plaidé le 26 avril, le dossier a été mis en délibéré jusqu'au 23 juin. "J'ai bon espoir que ça se décante mais je regrette toute cette attente", confie Jérémy Vacher qui s'appuie sur le sentiment transmis par son avocat, Me Christian Bellut : "Le juge-commissaire a imposé des conditions qui n'étaient aucunement formulées, ni par le liquidateur, ni par Jérémy Vacher, qui sont les deux parties."
Ouverture en septembre ?
Plaidé le 26 avril, le dossier a été mis en délibéré jusqu'au 23 juin. "J'ai bon espoir que ça se décante mais je regrette toute cette attente", confie Jérémy Vacher qui s'appuie sur le sentiment transmis par son avocat, Me Christian Bellut : "Le juge-commissaire a imposé des conditions qui n'étaient aucunement formulées, ni par le liquidateur, ni par Jérémy Vacher, qui sont les deux parties."
En cas d'issue favorable pour Jérémy Vacher, les deux boulangeries-pâtisseries pourraient rouvrir à la rentrée de septembre. Jérémy Vacher, qui possède une solide formation de pâtissier acquise auprès de Bruno Montcoudiol, compte effectuer des travaux dans le magasin de la place Foch. La fabrication se ferait dans le laboratoire, avenue de la Marne. Quatre salariés seraient employés.
