Une convention a été signée mardi à Grazac entre la municipalité et la gendarmerie nationale. La mairie va s'appuyer sur quatre référents pour lutter contre la délinquance et prévenir d'éventuels méfaits.
Grazac, ses 1 100 habitants, son bourg et ses dix villages, a intégré la "participation citoyenne". Les panneaux ont été apposés aux entrées du bourg. Mardi, la convention a été signée entre la mairie, la sous-préfecture et la gendarmerie.
Lancée il y a un an, l'idée a reçu un avis favorable du conseil municipal et de la population. Quatre Grazacois se sont portés candidats pour jouer les référents : Lucie Barallon, Raphaël Issartel, Robert Ronze et Marc Graillon seront habilités à faire remonter des informations à la gendarmerie d'Yssingeaux en cas de véhicules suspects, de comportements anormaux ou inhabituels. "Il y a cinq ans, j'ai eu une tentative de cambriolage sur ma maison en construction. Si ce dispositif avait existé, ça se serait peut-être passé autrement", indique Lucie Barallon pour justifier sa candidature spontanée, qui habite à l'une des entrées du bourg.
Grazac est l'une des premières communes de Haute-Loire à intégrer ce dispositif. "Beaucoup sont en prévision", indique le lieutenant-colonel Jean-Pierre Rabasté, chef du groupement de gendarmerie de la Haute-Loire.
"On n'est pas là pour faire les gendarmes", rappelle Hervé Gaillard, le maire. "Le but n'est pas d'encourager la délation et la surveillance. Ce n'est ni une patrouille, ni une ronde", ajoute Christine Hacques, la sous-préfète d'Yssingeaux.
"Ça fonctionnera que s'il y a des échanges entre les différentes parties", estime de son côté le capitaine Antoine Soubiran, à la tête de la compagnie d'Yssingeaux.