jeudi, 22 mars 2018 17:31

Cancer de la prostate : une solution innovante débarque en Haute-Loire (vidéo)

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La Clinique Bon Secours dispose désormais d'une nouvelle technique pour le cancer de la prostate. Cette solution qui utilise des ultrasons concerne 10 % des patients atteints de ce cancer, le plus répandu chez l'homme.

Une innovation a fait son apparition au centre d'urologie de la Clinique Bon Secours au Puy-en-Velay. La technologie « Focal One » permet de traiter un cancer de prostate dit « localisé ». Le cancer n’est présent que dans la glande prostatique. Le but est de détruire les cellules cancéreuses par ultrasons de haute intensité. Pour cela, il est appliqué une sonde via le rectum qui va cibler la zone tumorale, et ensuite envoyer des ultrasons qui vont aller impacter et détruire la tumeur.

La clinique privée ponote est le deuxième hôpital d'Auvergne et le 7e de la grande région à proposer cette solution. Jusque-là, les patients devaient se rendre à Clermont ou Lyon.

Environ 10 % des cancers de la prostate éligibles

En une seule séance et de façon ambulatoire, le patient peut être débarassé de son cancer. A condition que la tumeur soit localisée. Cela concerne environ 10 % des hommes atteints d'un cancer de la prostate, cancer le plus répandu chez l'homme mais pas le plus meurtrier. "Cela nous apporte une solution supplémentaire", apprécient les docteurs Jacques Largeron et Pascal Métois, les deux urologues, formés à l'utilisation d'une machine qui coûte 900 000 euros. L'équipement va être partagé avec d'autres hôpitaux du groupe à Roanne, Mâcon et Dijon.

La continence et l'érection préservées

Les avantages sont nombreux et non des moindres : pas de cicatrice, aucune incidence sur l'érection et l'incontinence. Jeudi matin, deux hommes de 68 et 62 ans ont bénéficié de cette nouvelle technologie. "Cette méthode est moins agressive et tout aussi efficace que d'autres. On a dix ans de recul sur cette technique qui a fait ses preuves", assure le Dr Largeron.

Pour l'heure, la Clinique Bon Secours ne facture pas cette prestation (environ 4 000 euros) en attendant des accords au sujet du remboursement entre la Haute Autorité de la Santé et la Fédération de l'urologie.

La technique Focal One

Dernière modification le mardi, 27 mars 2018 22:22