Les demi-finales de la Coupe Régis-Fay se jouent dimanche. Les footballeurs de Montregard et Beauzac se feront face pour une affiche prometteuse à 14 h 30 à Montregard.
Le combat paraît déséquilibré. Il ne faut pas s’y fier et le duel entre Montregard et Beauzac promet un combat serré.
Montregard se méfie
« On appréhende beaucoup ce match, admet Didier Cursoux, l’entraîneur de Montregard. Des trois autres équipes (Bains/Saint-Christophe, Vezezoux et Beauzac, NDLR), c’est celle qu’on craignait le plus. » Le coach de Montregard se souvient des confrontations contre les Verts la saison dernière en District 3, année de leur montée. « On a cravaché. On rencontre la meilleure équipe qui reste. Ils étaient dans une poule de championnat difficile. » Didier Cursoux a eu l’occasion d’aller les voir jouer contre Chirel en quart de finale. « Ils vont vite devant », estime-t-il encore alors qu’il devra se passer de Julien Jussy, Christophe Pouly et Ludovic Epalle, en week-end, Pierrick Massard et Quentin Ferraton, blessés. Thomas Fournel sera lui de retour de suspension.
« On aimerait finir sur une bonne note », ajoute l’entraîneur qui a décidé de laisser sa place. Cela fait trois ans que Didier Cursoux s’en occupe avec deux montées. Il les avait aussi coachés de 2007 à 2011. Dans le « on, il faut aussi y lire Johan May, joueur et président, qui veut aussi passer la main. »
Beauzac, la jeunesse au pouvoir
Beauzac, le Petit Poucet de ces demi-finales, veut se rappeler à son passé glorieux. Le club a déjà rencontré la Coupe Régis-Fay en 2003 et 2004. De cette époque, il reste Damien Cottier, encore joueur, et Benjamin Aubert, joueur passé entraîneur. « Ce sont mes meilleurs souvenirs », affirme Benjamin Aubert qui le redira à ses joueurs.
« Mon équipe est jeune. Dimanche, elle aura moins de 22 ans de moyenne d’âge. » Une arme autant qu’un point faible.
Beauzac est difficile à jouer. Cette année, elle est la seule avec Les Villettes à avoir battu Sainte-Sigolène sur son terrain. Elle lui a mis deux buts sur les 8 pris au cours de la saison. « On peut faire mal aux plus gros », reconnaît l’entraîneur qui estime que son groupe peut être ambitieux sur le long terme.