Le week-end dernier, le club du Puy-en-Velay Triathlon avait rendez-vous avec son histoire. Dans la belle ville d'Avallon se déroulait la finale du Championnat de France D2 de duathlon.
Le Puy-en-Velay Triathlon qui a réalisé une saison en demi-teinte suite à plusieurs blessures d'athlètes importants pour l'équipe, arrivait sur cette finale en position d'avant dernier du classement et donc potentiellement relégable à l'échelon inférieur, en D3.
L'équipe ponote débarquait en terre avallonaise le couteau entre les dents pour essayer d'aller chercher ce maintien.
Sur un circuit bien vallonné pour une fois en championnat de France par équipe, les cartes étaient redistribuées.
Quasiment 100 m de dénivelé positif sur la partie course à pied et un beau ratio de 400 m de dénivelé positif sur 19 km de vélo.
Un parcours atypique avec un « mur » de 500 m avec des passages à 15 % à affronter 4 fois lors de la partie vélo faisait office de juge de paix et favorisait les échappés.
Un parcours qui convenait beaucoup aux Altiligeriens habitués à s'entraîner dans le pentu.
Un bond au classement final
Ils réussissent collectivement une course très solide qui leur permet de prendre la neuvième place du classement de cette manche 4 et finale du Championnat de France.
Cela leur fait faire un bond au classement général, et ils passent, grâce au coefficient de 1,5 pour la finale, de la 15e, à la 12e place et arrachent donc leur maintien.
Thibaut Imbert dans un grand jour
Du côté des performances individuelles, nous retiendrons la belle 15e place de Thibaut Imbert qui sans un saut de chaîne dans le dernier mur lors de la partie vélo, pouvait espérer intégrer le top cinq en individuel.
Florian Beyssac également en jambe après sa participation à l'Embrunman prend une jolie 32e place.
L'équipe était également composée de Julien Imbert (66e), Raphaël Benezit (75e) et Romain Louche (79e).
C'est donc reparti en 2024 pour une sixième saison, dans l'antichambre de l'élite de la discipline du duathlon.
Ces performances ont aussi amené Thibaut Imbert à pousser un coup de gueule au sujet des subventions publiques accordées et des différences selon les sports. Lire ci-dessous