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Le parquet du Puy-en-Velay livre davantage d'informations mardi après-midi autour de la course-poursuite qui s'est déroulée lundi sur la RN88 entre Bessamorel et Firminy.

Deux enquêtes ont été ouvertes suite à la course poursuite qui s'est déroulée lundi soir sur la RN88 en direction de Saint-Etienne, entre un véhicule Citroën "C4" et les militaires de la gendarmerie nationale.

Un véhicule volé repéré au Puy par la police municipale

Le véhicule en question avait été dérobé à Firminy vendredi 15 novembre, soit trois jours avant les faits. Il a été identifié par un policier municipal à la sortie du Puy-en-Velay. Il était peu après 17 h 30.

Les gendarmes de la brigade de Saint-Julien-Chapteuil ont tenté d'intercepter le véhicule arrêté par la file de travaux. Les malfaiteurs ont alors forcé le contrôle à 17 h 50 en empruntant la bande d'arrêt d'urgence.

Deux coups de feu tirés

Les gendarmes du PSIG d'Yssingeaux stationnés de l'autre côté du viaduc ont tenté d'arrêter le véhicule des mis en cause quelques instants après en faisant usage de leur arme à feu "à deux reprises". Une enquête spécifique sur l'usage d'arme par un militaire a été confiée à la section de recherches de Clermont-Ferrand.

Comme nous vous l'indiquions mardi matin, le véhicule Citroën "C4" a poursuivi sa route à vive allure, malgré un pneu crevé, jusqu'à Firminy. Ville que la voiture atteint à 18 h 11 très précisément.

Ce mardi soir, le parquet du Puy révèle que "des armes et munitions ont été jetées en-dehors du véhicule au cours du périple. Elles sont en cours d'investigations".

Les occupants ont abandonné le véhicule à Firminy et n'ont pas encore été identifiés.

Les qualifications de l'enquête judiciaire

Le conducteur, qui avait déjà foncé volontairement sur les gendarmes sans les toucher, a percuté délibérément trois véhicules de gendarmerie lors de la course poursuite.

L'enquête judiciaire se poursuit en flagrance, confiée à la brigade de recherches d'Yssingeaux, sous les qualifications notamment de recel de vol, tentative d'homicide sur personne dépositaire, dégradations aggravées et mise en danger délibérée de la vie d'autrui.

Au lendemain de la course-poursuite qui s'est produite lundi en fin d'après-midi sur la RN88, voici les éléments dont nous disposons.

Il est environ 17 h 30 quand la gendarmerie repère un véhicule signalé volé, une Citroën "C4". Un dispositif est alors discrètement déployé au niveau du viaduc de Bessamorel, sur la zone de travaux.

La voiture fonce alors délibérément sur les gendarmes qui ont déplié une herse au sol. Les militaires font alors usage de leurs armes à feu mais la Citroën volée continue son périple... avec un pneu crevé.

Les gendarmes se lancent à sa poursuite à cette heure de circulation dense sur la RN88, à la sortie des bureaux. Ils tentent de stopper la course folle du véhicule pris en chasse mais son conducteur semble prêt à tout pour se soustraire. Trois véhicules de gendarmerie seront ainsi percutés en roulant du côté de Monistrol-sur-Loire et La Chapelle-d'Aurec.

Finalement, la "C4" s'engouffre dans le quartier de Firminy-Vert. Ses occupants parviennent à se volatiliser.

L'enquête de gendarmerie se poursuit ce mardi, le parquet du Puy-en-Velay s'est saisi de cette affaire.

C’est la grosse pagaille sur la RN88 au niveau de Monistrol-sur-Loire depuis 17 h 30. Non seulement les conditions de circulation étaient déjà très difficiles en raison des chutes de neige, mais un accident est venu bloquer la RN88.

Un routier a perdu le contrôle de son semi-remorque dans la descente entre Pont-Salomon et Monistrol.

Le camion s’est mis en portefeuille, a traversé la voie de gauche pour aller heurter la pile centrale du pont.

La cabine a été sérieusement endommagée et le chauffeur de 32 ans, de nationalité biélorusse, se plaignait du thorax.

Une centaine de véhicules dont 5 autocars se sont retrouvés coincés par cet accident qui occupait les deux voies de la route.

La circulation a été déviée par le centre-ville de Monistrol. Des bouchons monstres sont toujours en cours à 19 h 45, depuis le virage du tir aux pigeons sur la RN88 et jusque dans le centre monistrolien. Gendarmes et policiers municipaux régulent la circulation, importante en cette fin de journée.

Un dépanneur du Puy était attendu pour retirer le poids-lourd et permettre la réouverture de la route nationale.

Nicolas de Maistre, préfet de la Haute-Loire accompagné de Joseph Chapuis du Conseil départemental et d'Olivier Colignon, Xavier Cheillets et Eric Coste de la Direction interrégionale des routes Massif Central, ont présenté le dispositif de viabilité hivernale 2019-2020 concernant les routes nationales et départementales.

Suite à l’épisode neigeux du 30 octobre 2018, la réponse de l’Etat et la coordination inter-services, notamment entre les départements, en cas de crise neigeuse ont été améliorés, promet-on du côté de la préfecture. "Le dispositif d’information au public a été revu afin d’apporter une meilleure lisibilité dans les actions menées."

Les arrêtés de fermeture de route, dont des modèles ont été pré-établis, seront pris plus en amont afin de les communiquer au plus tôt.

Concernant la gestion des éventuels naufragés de la route, le dispositif ORSEC « Soutien aux populations » a été mis à jour, afin d’avoir un recensement précis des lieux pouvant servir de sites d’accueil.

De nouvelles zones de stockage pour les camions

La DIRMC a mis en place un système de géolocalisation pour une meilleure localisation des chasse-neige et un affichage plus pertinent des PMV, l’adressage simultané de deux pictogrammes ayant généré de la confusion auprès des usagers.

Enfin, demeure le problème de la gestion des poids-lourds. Une réunion de concertation s’est tenue avec la gendarmerie, la DIRMC et la préfecture, afin de définir des zones de stockage supplémentaires.

Le Département aussi concerné

Les mesures d’accompagnement en direction des routiers (en prenant en compte la difficulté d’informer les chauffeurs étrangers), le déploiement des gendarmes sur les axes concernés par un arrêté de fermeture ainsi que la possibilité d’organiser des colonnes de dégagement afin débloquer des situations de blocage ont été retravaillées.

Le préfet a souligné le partenariat indispensable avec le Conseil départemental, gestionnaire des routes départementales, et a indiqué que Département travaillait sur une meilleure prise en compte du phénomène.

L'usager a sa part de responsabilité

Le préfet a rappellé que "nous sommes dans un département de montagne soumis à des hivers rigoureux, mais malheureusement chaque année des usagers roulent sans être équipés. De même, les consignes de circulation ne sont pas toujours suivies. Ces comportements constituent un danger pour ceux qui les pratiquent mais également pour les autres usagers".

Les services de l'Etat ont annoncé en début de semaine le planning de la fin des travaux sur la RN88 au niveau du viaduc de la Ricamarie, qui vont se dérouler en plusieurs phases.

Encore un mois de patience avant de subir un peu moins d'embouteillages sur la RN88. Le 21 décembre, si la météo est convenable, la RN88 sera entièrement rendue à la circulation au niveau du viaduc de la Ricamarie. Depuis mars dernier, la circulation est réduite sur une seule voie et sur un côté du tablier. Fin décembre, les travaux de réparation et de renforcement de l'ouvrage seront FI-NIS.

D'ici là, les voies de circulation vont être modifiées. A partir de jeudi, la circulation se fera des deux côtés du muret central mais uniquement sur les voies de droite. Les voies rapides seront neutralisées afin de finaliser le terre-plein central. La RN88 sera fermée entre Firminy et la Croix de l'Orme les nuits de mercredi et jeudi. La RN88 sera également fermée les nuits du 19 au 20 et du 20 au 21 décembre.

Un viaduc construit en 1965

Le viaduc de la Ricamarie a été construit en 1965. L’ouvrage comporte 2 tabliers parallèles courbes et séparés, supportant chacun 2 voies de circulation. La longueur totale est de 256 m.

L’ouvrage a subi les affres du temps. Il a fait l’objet de différentes inspections détaillées et d’investigations. Celles-ci ont conclu à l’usure ou l’obsolescence des équipements de l’ouvrage (joints de chaussée, revêtement de chaussée, étanchéité…), la déficience de l’assainissement avec des zones de ruissellements préjudiciables à la structure, une dégradation importante des bétons liée notamment aux ruissellements des eaux chargées en sels de déverglaçage et un affaiblissement structurel de l’ouvrage.

Globalement, la RN88 supporte un trafic d’environ 62 000 véhicules par jour tout sens confondus, dont 3 100 poids lourds (soit 5 % du trafic).

Conséquences sur la circulation de la RN88

Avant les travaux de 2017, une étude de trafic avait été réalisée afin de déterminer l’impact des travaux sur les conditions de circulation. Le temps de parcours devait être augmenté d’environ 15 à 30 minutes en heure de pointe dans le sens Saint-Étienne/Firminy et d’environ 10 à 15 minutes en heure de pointe dans le sens Firminy/Saint-Étienne.

Ces conclusions se sont révélées exactes lors des travaux sur le premier tablier, en 2017 : la baisse de trafic observé a été d’environ 30 % dans le sens Saint-Étienne/Firminy, et de 20 % dans le sens Firminy/Saint-Étienne.

Les temps de parcours ont augmenté d’environ 10 à 15 minutes à l’heure de pointe du soir et de 10 minutes à l’heure de pointe du matin.

C’est un véritable exploit que l’équipe altiligérienne de RRT (Rapid Relief Team) a réalisé durant la nuit de lundi à mardi avec l’aide de RRT Saint-Etienne. RRT est une association caritative rattachée à la communauté chrétienne des Frères de Plymouth.

325 sachets de nourriture et boissons ont été distribués gracieusement aux nombreux automobilistes et routiers victimes des intempéries et condamnés à passer la nuit emmitouflés dans leurs véhicules, bloqués au-dessus du viaduc du Pont-Salomon, entre l’échangeur de la Chapelle-sur-Aurec et celui de Saint-Ferrérol-d’Auroure sur la RN 88.

Une initiative lancée en urgence en fin d’après-midi lundi

Devant l’ampleur de la situation, Jérémy Vergnon, gérant de l’entreprise « Espace » située à la Séauve-sur-Semène, en concertation avec les bénévoles de l’équipe RRT basée au Chambon-sur-Lignon, décide de mettre en place d’une action pour venir apporter réconfort et soutien à tous ces naufragés de la route. Un camion « ravitaillement » est aussitôt aménagé avec toute la logistique et l’équipement nécessaire. Une équipe restauration est à l’œuvre pour préparer des sachets de nourriture où l’on trouve de l’eau et/ou soda, un croissant, un sachet de chips mais aussi le nécessaire d’hygiène en serviettes et lingettes. A ceci, il sera aussi proposé des boissons chaudes comme café, thé et des soupes veloutées individuelles.

Au total, plus d’une vingtaine de bénévoles s’activent et vont alors distribuer ces denrées et aller au contact de ces personnes et apporter leur sourire, un peu de réconfort et d’encouragement. C’est aussi l’occasion de ravitailler les agents des services de la DIR. Pour ces bénévoles RRT, il faut parfois aussi utiliser la langue de Shakespeare comme moyen de communication comme pour ces voyageurs de San Francisco qui se trouvent perdus et apeurés au milieu de ce décor si irréaliste pour eux…

Et pour finir tard dans la nuit, l’équipe RRT est allée déposer le surplus en boissons et denrées aux personnes ayant trouvé refuge à la salle Massenet à Pont-Salomon.

RRT est un habitué du genre

Ce n'est pas la première fois que les bénévoles de RRT déploient leur énergie et leur logistique. En 2017, ils sont allés aider les sinistrés de Goudet et Landos. Et avant, ils avaient dépêché une équipe lors du crash de l'avion Germanwings en 2015 dans les Alpes.

Plusieurs études de trafic sont réalisées sur la RN88 depuis plusieurs jours en vue du projet de contournement du Pertuis et de Saint-Hostien.

Ce ne sont pas encore les premiers coups de pelleteuse mais ce sont des signes annonciateurs. Sur la RN88, le projet de contournement bouge et des études sont menées.

La semaine dernière, un spécialiste est venu poser un micro au bord de la route à Saint-Hostien pour mesurer l'impact sonore du flux quotidien des véhicules.

Des câbles ont aussi été positionnés en différents lieux de la RN88 pour quantifier le nombre de voitures et camions qui empruntent la route nationale en semaine et le week-end.

Plus visible encore, mardi, des enquêteurs missionnés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, qui a récupéré la maîtrise d'ouvrage, ont provoqué d'importants ralentissements entre Bessamorel et Le Pertuis et au rond-point de Lachamp. Plusieurs équipes étaient postées pour interroger les automobilistes sur leurs habitudes. "Le but est d'identifier les besoins, les futurs aménagements acoustiques, connaître les habitudes, savoir s'il s'agit de trajets domicile-travail ou d'une utilisation occasionnelle de la RN88", indique-t-on à la Région.

D'autres interventions de ces enquêteurs devraient avoir lieu.

Jeudi soir, vers 23 heures, un automobiliste a perdu le contrôle de sa Volkswagen "Golf" dans la descente de Saint-Ferréol-d'Auroure, sur la RN88. Le conducteur, âgé de 22 ans, est parti en tonneaux. Il a percuté le muret central en béton avant de finir derrière le grillage qui borde la RN88.

Le test d'alcoolémie s'est révélé négatif. Le jeune homme a été conduit aux urgences de Firminy pour passer des examens.

Le radar de chantier, installé sur la RN88 et appelé à être déplacé régulièrement, a été changé de place ce lundi.

Près de deux mois après son implantation à proximité du viaduc de Bessamorel, il a été remis à l'un de ses emplacements favoris, près de la zone de Villeneuve à Yssingeaux, soit à quelques centaines de mètres de son précédent positionnement.

Il flashe toujours dans les deux sens, sur une portion de route limitée à 90 km/h.

Un grave accident s'était produit samedi dernier en début d'après-midi sur la RN88 Sud, au niveau de "La Sauvetat" à Landos. Une femme est décédée vendredi des suites de ses blessures.

Deux véhicules s'étaient percutés de face. Deux autres voitures avaient tenté de les éviter en donnant un coup de volant. Elles avaient fini dans les champs.

Douze personnes avaient été impliquées dans cet accident. Huit personnes étaient ressorties indemnes. Quatre personnes ont été blessées dans les deux véhicules qui se sont heurtés de plein fouet.

Dans l'une d'elle, un homme de 30 ans et un nourrisson de 6 mois avaient été légèrement touchés et transportés à l'hôpital du Puy-en-Velay.

Dans l'autre voiture, un garçon de 11 ans avai aussi été légèrement atteint et conduit également aux urgences du Puy.

L'état de santé était plus préoccupant pour une femme de 70 ans, héliporté à bord du Dragon 63 au CHU de Clermont-Ferrand. On a appris ce samedi que cette victime est décédée vendredi à l'hôpital clermontois.