dimanche, 11 août 2019 10:53

Raucoules : un collectif de riverains s'oppose à l'installation d'un chenil

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Une demande de permis de construire vient d’être déposée en mairie de Raucoules pour un chenil pouvant accepter jusqu'à 49 chiens de chasse. Ce chenil sera implanté au lieu-dit "Ribeyre" entre Raucoules et Montfaucon-en-Velay.

Un particulier de Saint-Pal-de-Mons projette de construire un chenil à Raucoules où il possède des terrains. Actuellement, le chenil se trouve à Saint-Romain-Lachalm, dans le bourg. Le premier voisin se trouve à 30 mètres. Suite à des plaintes de riverains, les services de la préfecture ont effectué un contrôle au printemps. 33 chiens ont été comptés de races griffon bleu et ariégeois. Il a été demandé au propriétaire des chiens de se mettre en conformité avec le règlement, soit moins de 9 chiens puisque le chenil se trouve à moins de 100 mètres de la première maison.

Possédant des terrains à Raucoules, il envisage d'y construire un chenil. Le premier projet se trouvait à "Bronac". Les riverains ont rapidement réagi et lancé une pétition.

Un projet qui rencontre de vives oppositions à Raucoules

Un nouveau permis de construire vient d'être déposé à "Ribeyre", entre Raucoules et Montfaucon-en-Velay. "Certes la loi oblige la construction des chenils à 100 mètres des habitations, mais les aboiements se font entendre à plus de 300 mètres, et ne parlons même pas des odeurs ; ce qui implique les villages de Ribeyre, du Buisson, Lestang, Bayles, Fay, les Balayes, le bourg de Raucoules ainsi que les lotissements des Barbières, les Mésanges, la rue de Leyre, Fonconèche de la commune de Montfaucon", énumère le collectif de riverains qui vient de réagir à son tour "contre cette construction pour éviter les nuisances sonores, les mauvaises odeurs. Certaines familles habitent prés de ce futur chenil et ne souhaitent pas être dérangées par autant de chiens".

Les riverains estiment que "un terrain isolé de toutes habitations serait plus approprié que ce terrain implanté au milieu d’habitations de familles, personnes travaillant à domicile ou recherchant la tranquillité".

Le porteur de projet rassure

Le porteur du projet répond aux critiques : "Je n'ai pas d'élevage. Je me mets aux normes et je donne l'exemple en tant que lieutenant de louveterie. Je possède environ 25 chiens. Je constate que parmi les contestataires, des personnes ne sont pas aux normes. Au-delà de 9 chiens, on doit respecter un périmètre que ce projet permettra. La première maison sera à 150 mètres. Les gens s'inquiètent pour rien. Un système anti-aboiement avec jet d'eau sera installé. Je pourrais mettre 9 chiens à Saint-Romain, 9 à Ribeyre et 9 à Bronac sans demander d'autorisation. Mais ce n'est pas ce que je souhaite

Dernière modification le dimanche, 11 août 2019 11:15

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