Les élus monistroliens ont débattu autour des orientations budgétaires. Pour la majorité, "les finances sont contraintes mais l'ambition reste forte".
Vendredi soir, le conseil municipal a permis de connaître les ambitions budgétaires de la majorité municipale pour 2017. Le débat se sera cantonné à une présentation synthétique d'une heure de Florian Chapuis, adjoint aux finances, et du commentaire de Robert Valour, chef de file de l'opposition municipale, autour des orientations présentées.
Baisse des dotations de l'Etat
Pour l'adjoint aux finances, les finances restent "contraintes" mais Monistrol veut garder "une ambition forte" en terme d'investissements. "Monistrol a connu un important développement démographique. Il a fallu investir en équipements. 10 millions d'euros ont été empruntés entre 2005 et 2014. A cela s'ajoute la baisse des dotations de l'Etat, on devrait perdre le quart des dotations entre 2013 et 2017 (2 millions d'euros en 2013, 1,5 million d'euros en 2017, NDLR)."
Un objectif d'investissements de 11 millions d'euros sur le mandat
Florian Chapuis regarde de près l'épargne nette et estime que Monistrol devrait disposer de 900 000 euros contre 700 000 euros en 2016. "C'est le nerf de la guerre." Pour répondre aux ambitions, la majorité compte poursuivre le développement urbain pour augmenter les bases d'imposition, continuer à baisser les dépenses de fonctionnement et trouver de nouvelles ressources. "On s'est fixé 11 millions d'euros d'investissements sur le mandat (2014-2020). On est à 5,5 millions d'euros, on est dans les temps."
Les projets les plus coûteux
Le prochain budget, qui sera voté début avril, prévoit une ligne d'investissements de 2,6 millions d'euros. Cela concerne notamment l'espace Limouzin (786 000 euros), les aménagements de l'avenue de la Gare et la rue des Violettes (210 000 euros) et la déconstruction et dépollution du bâtiment Déléage dans l'avenue de la Libération (220 000 euros).
"Il faut investir dans les places et les rues"
Pour Robert Valour, de l'opposition, "personne n'a échappé à la recherche d'économie, la mandature précédente en avait fait avec aussi des investissements conséquents. Pour 2017, les projets retenus nous satisfont, notamment l'abri à condoléances au cimetière. Par contre, pour le stade d'athlétisme et l'échangeur de la RN88, qui va le payer?" Ces dossiers ne sont pas tranchés. Le coût de l'échangeur n'est pas calé. Un chiffre de 5 millions d'euros a été évoqué. "J'espère que c'est le plafond", indique Jean-Pierre Giraudon, adjoint à l'urbanisme.
Pour le stade d'athlétisme au Mazel, la mairie est en contact avec la Région.
Robert Valour a mis le doigt sur les aménagements du centre-ville. "Je note beaucoup de projets absents. La place Néron est dans un état lamentable, il y a aussi l'avenue de la Libération, la rue Chabron. Il faudrait programmer un peu chaque année." Pour Jean-Paul Lyonnet, maire, en réponse à cette intervention, "il faut commencer par des travaux sur les réseaux et il faut faire les chantiers dans l'ordre".