Dernière compétence obligatoire qu'ils n'ont pas, les élus de la communauté de communes des Marches du Velay-Rochebaron ont validé l'idée de prendre la compétence eau potable et assainissement dès le 1er janvier 2025, avec quelques spécificités de gestion dans un premier temps sur les 14 communes de son territoire.

Pour l'eau potable, la gestion passera d'une régie municipale à intercommunale pour Bas-en-Basset, Beauzac, Les Villettes, Monistrol-sur-Loire et Sainte-Sigolène. Pour les autres communes, ce sera un système de représentation-substitution du syndicat qui gère actuellement l'eau potable.

Mise en pratique le 1er janvier 2025

Pour l'assainissement collectif, ce sera le même principe : gestion communautaire en régie pour Bas, Beauzac, La Chapelle-d'Aurec, Les Villettes, Malvalette, Monistrol, Saint-Pal-de-Mons et Sainte-Sigolène. Pour les autres, ce sera une représentation-substitution au seun du syndicat de gestion des eaux du Velay.

A compter du 1er janvier 2025, soit un an avant la fin du mandat, il en sera de même pour les eaux pluviales urbaines.

Négocier la sortie avec les syndicats

"Pour sortir des syndicats auxquelles peuvent appartenir les communes, il nous faut trouver un accord avec les syndicats, cela demandera du temps. Mais on dispose aujourd'hui des informations nécessaires pour prendre une décision et ne pas retarder encore ce changement de compétence", a argumenté le président Xavier Delpy, qui a rappelé que ce fonctionnement différencié selon les communes se fait déjà pour les ordures ménagères. Patrick Riffard, maire de Saint-Pal-de-Mons, a demandé que "toutes les communes soient accompagnées car on n'aura pas l'unité tout de suite. On a dépensé beaucoup d'argent pour les études. Je crois beaucoup dans cette mutualisation, on passe un cap, mais il ne faut pas tirer un trait sur 70 ans d'expérience. Il est important de préserver les emplois."

Jean-Paul Lyonnet, maire de Monistrol, commune qui compte 5500 abonnés, rappelle l'essentiel : "Servir les abonnés du mieux possible à un coût raisonnable."

Chaque conseil municipal dispose de quelques semaines pour s'exprimer sur ce transfert de compétences.