Mardi, les pompiers de Loire et Haute-Loire, spécialisés dans les interventions en milieu périlleux, étaient en manoeuvre sur un viaduc de La Séauve-sur-Semène, et sur une usine de plastique à Monistrol-sur-Loire.
Vous avez peut-être croisé les véhicules "milieu périlleux" des pompiers mardi à La Séauve et à Monistrol ? Ils n'étaient pas en opération mais dans en situation d'entraînement pour parfaire leurs connaissances.
La dernière intervention commune en 2020 à Monistrol
Surtout, cette manoeuvre réunit les pompiers de la Loire et de la Haute-Loire. Deux départements voisins qui peuvent être amenés à collaborer de façon exceptionnelle. Mais dans ces moments-là, il leur est nécessaire de bien connaître les méthodes pour aboutir à un sauvetage réussi. "La dernière fois, ça date de 2020 à Monistrol-sur-Loire pour extraire une victime d'un appartement", se souvient Pierre Chausse, du SMPM 43 (Secours milieu périlleux et montagne). "La Loire dispose d'équipements plus urbains et nous, c'est davantage axé sur un secteur montagneux."
Des exercices sur un viaduc et une usine
Mardi donc, les 8 pompiers de la Loire et les 7 de la Haute-Loire ont commencé la journée par une manoeuvre sur le viaduc à La Séauve-sur-Semène. Les deux exercices consistaient en une remontée à la verticale d'une victime, et une tyrolienne de 80 mètres pour remonter un pêcheur blessé.
Puis l'après-midi, direction la zone de Chavanon pour des exercices sur les bâtiments de l'usine Barbier à plusieurs dizaines de mètres de hauteur, dans un univers plus industriel. "Cela nous permet d'essayer du matériel", ajoute le lieutenant Pierre Chausse.
50 interventions par an
Le service SMPM réalise entre 50 et 60 interventions chaque année en Haute-Loire. Une trentaine de pompiers sont formés dont un tiers de pompiers volontaires. "On essaie de mailler le territoire. C'est un poste spécifique et il s'agit d'avoir certaines aptitudes. Sur chaque sortie, une équipe se compose de cinq pompiers, ça demande des disponibilités importantes."