Le dernier conseil municipal de Bas-en-Basset a donné lieu à un débat animé, parfois houleux, entre la majorité et les deux oppositions autour du projet de construction de vestiaires au stade de la France.
Si la construction de nouveaux vestiaires fait l'unanimité au sein du conseil municipal de Bas-en-Basset, c'est le prix et la méthode qui ont nourri les échanges entre la majorité et les élus des deux oppositions.
Les vestiaires actuels de "La France" sont des bâtiments modulaires qui ne répondent plus aux normes tant sur le plan sportif que technique.
Des vestiaires et une salle de convivialité
Le projet consiste en la construction d'un bâtiment qui intègrerait des vestiaires hommes et femmes, un vestiaire arbitre et un club-house sur ce stade utilisé par les trois clubs de la commune : l'US Bassoise pour ses entraînements, Saint-Julien de Bas pour les entraînements et les matches, et Basset Athlétic Club.
Un avant-projet sommaire a été présenté au dernier conseil municipal. Le coût estimatif atteint 464 000 €. "Les robinets sont en or ?", a ironiquement demandé Paul Bourgin-Barel, élu d'opposition face à cette somme. Tout comme Franck Bardel, élu de l'autre liste d'opposition, il a regretté l'absence de concertation, que ce soit en commission sports ou en commission travaux.
Les trois clubs concertés
"J'ai demandé à Emilie Blassy (adjointe aux sports, NDLR) de réduire les coûts. Ce n'est qu'un avant-projet sommaire. On a vu les responsables des clubs concernés et ce projet se fait en concertation avec elles. Le but est aujourd'hui de voter le principe afin de solliciter les financements", a répondu le maire Guy Jolivet. "Je veux être mis au courant du projet, surtout pour un tel montant pour des vestiaires", insiste Paul Bourgin-Barel. "La méthode ne me plaît pas. A quoi servent les commissions ?", ajoute Franck Bardel.
Trois votes contre, trois abstentions, 21 pour
La délibération a été validée, moins les votes opposés de Paul Bourgin-Barel, Dominique Daniel et Muriel Lahcen et les abstentions de Dominique Dupuy, René Beau et Franck Bardel.