vendredi, 31 juillet 2020 08:52

La Ville de Monistrol-sur-Loire affiche sa politique culturelle 2020-2026

Jonathan Cascina, directeur des affaires culturelles, et Mathieu Freyssenet-Peyrard, adjoint à la culture|| Jonathan Cascina, directeur des affaires culturelles, et Mathieu Freyssenet-Peyrard, adjoint à la culture|| ||

Les élus de Monistrol-sur-Loire ont planché sur une politique culturelle sur laquelle s'appuyer pour le mandat 2020. Cela concerne aussi bien le cinéma, la médiathèque que la saison culturelle.

Les élus ont bien compris qu'ils avaient tout intérêt à adapter la politique culturelle à l'évolution démographique de sa population. Cette feuille de route a été étudiée lors de la campagne et mise noire sur blanc en juillet.

Les chiffres de la culture à Monistrol

A Monistrol, le cinéma a enregistré 62500 entrées en 2019 avec 45 % de Monistroliens, 30 % du bassin de vie et 20 % de Saint-Etienne et l'Ondaine. La saison culturelle, ce sont 7000 entrées, avec une moitié de Monistroliens. Et la médiathèque affiche 1 100 familles et 45 000 documents empruntés pour une proportion monistrolienne à 85 %.

Faire évoluer l'offre culturelle

La Ville s'est appuyé sur Jonathan Cascina, directeur des affaires culturelles, arrivé il y a quelques mois, et sur un constat de fin de mandat. La culture s'inscrit dans une certaine continuité depuis quinze ans, sous différents maires, proposant d'abord un équipement avant un projet. C'est aussi la tendance inverse. "Ce n'est pas un bouleversement en soi mais davantage un état des lieux et un regard sur le mandat. On a envie de se projeter, de faire, de faire évoluer", indique Mathieu Freyssenet-Peyrard, l'adjoint à la culture.

Cinq axes de développement

Cinq axes de développement ont été actés. Jonathan Cascina les liste : "la culture pour tous, l'éducation culturelle à la jeunesse, le soutien à la création, les expressions citoyennes et nouvelles expérimentations, et le développement numérique."

Au moment où la culture est discutée à la communauté de communes avec le souhait de certains élus de transférer la compétence culture aux Marches du Velay-Rochebaron, cette posture monistrolienne a eu de quoi agacer des élus du territoire. "On n'impose rien, ce n'est pas une affirmation de force mais l'envie de verbaliser."

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