Après 58 années de maire et avoir succédé à son père et son grand-père, Jean Proriol a laissé samedi sa place de maire à Jean-Pierre Moncher. Une page se tourne dans la vie municipale de Beauzac.
Historique. L'installation du conseil municipal samedi à Beauzac ne pouvait en être autrement. Pour la première fois depuis 58 ans, Jean Proriol ne figurait pas sur la liste d'émargement des élus. Après avoir ouvert la séance qui se déroulait de façon exceptionnelle dans la salle des Remparts, le maire de Beauzac depuis 1962 s'est accordé un dernier discours. Professionnel jusqu'au bout. Il a livré ses réflexions sur le rôle de maire, "à portée d'engueulade", reprenant des propos de Gérard Larcher, le président du Sénat. "Je peux dire qu'être maire, c'est le plus beau des engagements mais c'est aussi le plus astreignant."
Jean Proriol quitte la mairie "serein"
Il a rappelé que son successeur avait répondu à son appel en 2008 et 2014 "après avoir été candidat déjà en 2001 sur une liste incomplète, très marquée et sans élu". "Je lui souhaite d'apporter le meilleur possible pour Beauzac."
Jean Proriol estime quitter la vie publique "serein quant au travail accompli et fier de ma commune, avec ses 3 001 habitants, ses entreprises industrielles, son pôle médical et son foyer rénové pour les anciens".
19 postes sur 23 pour la majorité
Seul candidat au poste de maire, il a été élu avec 18 voix sur 23 (5 blancs). Jean-Pierre Moncher dirige la majorité avec 19 des 23 sièges. Jeanine Gessen, Marc Million, Blandine Proriol et Christian Chotin représentent l'opposition.
Cinq adjoints
Le nouveau maire a proposé de passer de 6 à 5 adjoints. Il s'agit de Séraphin Steve (1er adjoint), Lucienne Faure Satre (2e adjointe), Stéphane Ollier (3e adjoint), Josiane Giraud (4e adjoint) et Pierre Eteocle (5e adjoint).