Vendredi, les entreprises Leygatech (Saint-Romain-Lachalm) et Plastica (Côte-d'Ivoire) ont argumenté devant le tribunal de commerce du Puy-en-Velay pour reprendre l'entreprise SES de Saint-Pal-de-Mons. Les salariés préfèrent majoritairement le projet africain.
La décision du tribunal de commerce sera rendue le vendredi 29 janvier. Mais si le choix revenait aux salariés eux-mêmes, ils pencheraient en faveur de Plastica, une entreprise ivoirienne basée à Abidjan, créée en 1999 par Hani Badreddine et dirigée depuis dix ans par son fils, Abbas Badreddine.
Vendredi, le PDG était au Puy-en-Velay pour défendre le projet de reprise, accompagné d'Allah Konan Germain (directeur d'exploitation), Daniel Emir (avocat à Paris), Roland Pereira (client et fournisseur) et Joël Cadier (conseiller financier).
Plastica cherche une porte d'entrée pour l'Europe
La société ivoirienne, qui emploie 1500 personnes, vise un développement sur l'Europe. La possibilité de racheter SES à Saint-Pal-de-Mons est une opportunité pour intégrer le marché français et européen, au même titre que d'autres projets en cours, comme en Espagne.
Cette offre de reprise concerne l'intégralité du personnel, soit actuellement 37 salariés, et les crédits des baux. Le projet comprend aussi la construction d'une nouvelle usine à la place du bâtiment actuel, sur le bassin de Sainte-Sigolène/Saint-Pal.
Leygatech propose un transfert de l'activité
En face, Leygatech s'est aussi positionné. L'entreprise de Thierry Bonnefoy propose de reprendre 22 salariés et la proposition évoque un transfert de l'activité sur le site de Saint-Romain-Lachalm.
Des salariés refuseraient de rejoindre Leygatech
Par la voix de leur délégué du personnel, Yohan Fialon, les salariés préfèrent l'offre ivoirienne. "Ils reprennent tout le monde et on reste sur le territoire. Sur les 22 salariés repris dans l'offre de Leygatech, 15 ont exprimé leur refus de rejoindre Saint-Romain.
C'est au juge du tribunal de commerce de trancher. Réponse le 29 janvier.