Les sept jeunes de la première promotion de l'AtEc (atelier-école) à Monistrol-sur-Loire ont obtenu 100 % de réussite à leurs examens. Cette école-entreprise obtient des résultats gratifiants.
Les protégés de Jonathan Riallot et Ugo Villar ont mis la barre très haut avec ce score parfait de 100 % de réussite.
C'est dans un environnement privilégié au sein de l'atelier-école que les sept candidats au CAP CIP (Conduite d’Installation de Production en Usinage) ont pu acquérir des connaissances sur le parc machines. C'est également avec le concours d'une poignée d'irréductibles enseignants qu'ils se sont préparés à l'examen le plus important de leur vie.
Une approche différente de l'apprentissage
Cette approche différente de l'enseignement permet aux élèves d’apprendre un métier dans lequel les débouchés sont multiples. Ils ont pu se familiariser avec le monde professionnel : les exigences, les délais, l'entraide, la convivialité.
Ici, les commandes sont réelles et les jeunes travaillent sur des produits qui seront commercialisés. Une trentaine d'entreprises de la mécanique générale sollicitent l'AtEc.
Que sont-ils devenus ?
Sur les sept jeunes de cette première promotion, Maxence, Marc et Hakan ont choisi de poursuivre en bac pro technicien d'usinage au lycée Notre-Dame-du-Château. "Je suis sûr qu'ils seront les premiers de la classe", s'avance Philippe Bernard, le directeur de l'AtEc.
Deux autres jeunes (Maxime et Anthony) sont restés à l'atelier-école pour une troisième année. Et deux autres jeunes sont partis sur le marché de l'emploi. "Ils n'ont eu aucun mal à trouver du travail."
"On a monté cette école pour aider ces jeunes et ça marche. On leur propose un avenir, on leur donne envie de se lever le matin pour aller travailler. Ils ont aussi repris confiance en eux et sont aujourd'hui très attachés à l'école."
10 jeunes en première année
A l'AtEc, la semaine se compose de 30 heures d'atelier et 6 heures d'apprentissages théoriques et d'enseignement général. Cette année, 6 jeunes sont en 2e année et 10 en 1re année. "L'objectif est d'arriver à une moyenne de 10-12 jeunes par année."