Habituelles, les joutes verbales entre élus de la majorité et de l'opposition ont laissé apparaître la pose de jalons en vue des prochaines élections municipales.
Aucun candidat ne s'est encore clairement manifesté, aussi bien du côté de la majorité que de l'opposition, mais l'envie d'y aller transpire dans la façon d'aborder le dernier budget de ce mandat de six ans.
La majorité, à travers Florian Chapuis, adjoint aux finances, dans la lignée du débat d'orientations budgétaires, a insisté sur l'amélioration financière de la commune depuis 2014. A l'inverse, Robert Valour au nom de l'opposition a tenté de minimiser l'action de la majorité, attaquant tantôt sur le manque de visibilité des projets à venir, tantôt sur les choix pris au sein de la communauté de communes.
Pas de hausse des taux d'imposition
"La situation financière n'est pas parfaite, mais elle est redevenue normale", estime Florian Chapuis qui a comparé les promesses et les actes, comme pour démontrer que la liste de Jean-Paul Lyonnet faisait ce qu'elle disait. "On n'a pas augmenté les impôts et on a fait des économies pour réduire l'endettement. On s'était fixé un objectif de 1 million d'euros d'épargne nette, on devrait être à 979 000 euros en 2019, vital pour auto-financer les investissements et acheter son autonomie. Notre credo est de ne pas dépenser l'argent qu'on n'a pas. Il faut d'abord regarder les recettes et non les dépenses car cela aboutit à plus de dettes. On le voit bien à la communauté de communes où il y a beaucoup de projets et de dépenses mais ça coince dans la case des recettes", développe Florian Chapuis.
Des projets à moyens terme
Quant aux projets à moyen terme, pêle-mêle, le maire Jean-Paul Lyonnet a évoqué l'aménagement de l'avenue de la Libération, l'avenir du lycée professionnel Notre-Dame-du-Château en ville, le gymnase, la caserne des pompiers. Des sujets qui reviendront certainement dans la prochaine campagne 2020.
"On n'a pas grand-chose à se mettre sous la dent. C'est classique comme budget. On a du mal à saisir quelles seraient les priorités pour la suite. Je le dis et je répète : la commune doit se rendre maître du tènement du lycée professionnel pour garder la maîtrise de ce foncier", a évoqué Robert Valour.