Alors que l'Ensemble scolaire Notre-Dame-du-Château poursuit son projet de déménagement du lycée professionnel à proximité du lycée général, la mairie va acquérir du terrain dans la montée du Prince pour favoriser l'éventuel futur investissement.
Le lycée professionnel n'est pas encore parti du centre-ville mais un nouvel argument doit lui permettre de nourrir ce projet de déménagement du LEP à côté du lycée général.
Depuis un peu plus d'un an, l'association gestionnaire de l'ensemble scolaire privé a informé la mairie de sa réflexion en vue de quitter les bâtiments du centre-ville pour réunir tous les lycéens sur un même site. Dès lors, la mairie a lancé une OAP (Orientation d’Aménagement et de Programmation) sur le secteur de la place Néron, de la place du Prévescal et de la place Maréchal Noël de Jourda-de-Vaux. Notamment, l'OAP est une OAP patrimoniale au niveau des bâtiments occupés par le lycée d’enseignement professionnel privé (LEP), place Néron.
Racheter une partie d'un terrain vendu en 1989
Pour le conseil municipal, l'enjeu est colossal et il veut être acteur et non spectateur de futurs investissements en plein coeur de ville.
Dans ce contexte, la municipalité a souhaité accompagner l’établissement scolaire dans la recherche de foncier susceptible d’accueillir ses nouveaux locaux.
Une démarche a été initiée dès avril 2018, auprès d’un responsable de l’association hospitalière Sainte-Marie. La mairie avait l'idée de racheter du terrain à cette association qu'elle lui avait vendu en 1989. A cette époque, la commune avait vendu 36 000 m2 au lieu-dit « le Ruisseau de Saint-Marcellin » au tarif d’un franc pour construire un centre médico-psychologique, une unité d’accueil pour enfants et une unité d’accueil pour adultes. Tout le terrain n'a pas été utilisé et la mairie veut aujourd'hui racheter 17 000 m2 sur la partie Est pour favoriser le futur investissement du lycée.
17 000 m2 achetés... 1 euro
Les deux parties sont tombées sur un accord avec un prix de vente de 1 euro pour tenir compte de l'intérêt général. Dans la semaine, un géomètre est intervenu pour arpenter le terrain envahi par la végétation. Vendredi soir, à l'unanimité, le conseil municipalité a validé cette transaction.
Du côté du lycée, le projet reste à l'étude. "On est plutôt partisan de tout vendre à un seul interlocuteur plutôt que de vendre à la découpe. Ce n'est pas notre métier et on risquerait de se retrouver avec des bâtiments sur les bras", indique Jean-François Fournier.