mercredi, 11 avril 2018 15:10

Marches du Velay-Rochebaron : un budget 2018 très discuté

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Avant l'annonce surprise de la démission du vice-président aux finances, Luc Jamon, mardi soir, le conseil communautaire a encore longuement discuté des choix budgétaires. Si le budget primitif a été approuvé, il est loin de faire l'unanimité.

Pensée, réfléchie, voulue, la fusion entre les deux anciennes communautés de communes (Marches du Velay et De Rochebaron à Chalencon) peine à se structurer. La collectivité a grossi, les compétences se sont enrichies et les réserves financières ne permettent pas de tout financer. Entre économies, emprunts et augmentation des impôts, tous les délégués communautaires ne sont pas d'accord.

Economiser ou emprunter ?

Alors que Luc Jamon a présenté le budget et la proposition qu'il avait fait en commission (ce qui n'a pas été du goût de tout le monde), le conseil a finalement validé le recours à l'emprunt sans augmentation des impôts. "On n'est pas passé loin de proposer une hausse des impôts", révèle Luc Jamon avec 7 voix contre 6 en commission. Cette question a été soumise au vote, à la demande David Montagne, de Sainte-Sigolène. Dix sept élus se sont montrés favorables à la hausse et 26 au maintien.

"La hausse, c'est l'arme des faibles. On commence par ne pas dépenser l'argent qu'on n'a pas", a défendu Florian Chapuis, élu de Monistrol en charge des finances dans sa commune. "Ce n'est pas choquant d'augmenter les impôts quand on propose de nouveaux services à la population", relève de son côté le Sigolénois David Montagne. Une position partagée par Louis Simonnet, maire des Villettes et président de la com-com.

Une histoire de charrue et de boeufs

Le choix de l'emprunt a ainsi été privilégié. Un choix qui n'est pas celui de Luc Jamon. Un vice-président qui s'abstient sur le vote d'un budget, ce n'est pas courant. C'est pourtant ce qu'il s'est passé. "Si on était rigoureux, on attendrait pour certains investissements. Là, je trouve qu'on met la charrue avant les boeufs." Ce qui a déplu à Jean Proriol, maire de Beauzac. "Moi, je n'ai jamais mis la charrue avant les boeufs. Tu pousses le morceau un peu loin."

Au final, le budget a été voté avec 29 voix pour, 13 abstentions et 1 opposition.

Dernière modification le mercredi, 11 avril 2018 15:46

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