mardi, 27 mars 2018 16:07

Monistrol-sur-Loire : Marie-France des Pallières vient témoigner mercredi au lycée privé

|| || ||

Après le succès du film de Xavier de Lauzanne "Les Pépites" projeté le 13 mars à la Capitelle, Marie-France des Pallières, fondatrice de Pour un Sourire d’Enfant (PSE), revient à la rencontre des habitants de Monistrol-sur-Loire mercredi à 20 h 15 dans la salle d’études du lycée Notre-Dame-du-Château. A ses côtés, on retrouvera Sok Sary, un ancien chiffonnier dont la vie a été métamorphosée grâce à l’association.

Comme de nombreux enfants issus de familles extrêmement pauvres au Cambodge, Sary a dû faire face à la maltraitance. A 11 ans, il fuit sa famille et devient chiffonnier pour survivre. Sary est alors pris en charge par l’ONG Pour un Sourire d’Enfant fondée par Christian et Marie-France des Pallières.

Un témoignage émouvant et en direct

Après la projection du film "Au Cambodge, de la misère à un métier", Marie-France des Pallières (sans son époux décédé en septembre 2016) témoignera au côté de Sary.

Jeune papa, il est devenu formateur à l’école d’audiovisuel de l’association où il aide d’autres jeunes à acquérir un métier.

10 000 enfants sauvés en 20 ans

Fin 1995, Marie-France des Pallières et son mari Christian, jeunes retraités en mission au Cambodge, découvrent l’immonde décharge de Phnom Penh sur laquelle travaillent, se nourrissent et trop souvent meurent des centaines d’enfants : "C’était à hurler ! Ce n’était pas digne de l’humanité ! Nous savions à cet instant que notre vie allait changer. Il fallait réagir d’urgence !"

Pour un Sourire d’Enfant (PSE) est née. Des premiers repas apportés directement sur la décharge à quelques dizaines d’enfants, l’association prend très vite en charge des centaines de petits chiffonniers : habits, soins, nourriture, scolarité et surtout formation professionnelle, tout est fait pour les sauver définitivement et les amener de la misère à un métier !

A ce jour, plus de 6 000 d’entre eux sont pris en charge dans les programmes. Plus de 4 000 autres, "les anciens", sont déjà dans la vie active et participent au développement de leur pays. Mais des milliers d'autres enfants sont encore au bord de la route et attendent une vie enfin digne.

Partager sur :