mercredi, 07 mars 2018 23:34

Le documentaire "Auzat l'Auvergnat" a fait une étape à Monistrol

Le réalisateur au côté de Pauline Berra, médiatrice du cinéma municipal. Photo Lucien Soyere|Photo Lucien Soyere|Photo Lucien Soyere|| Le réalisateur au côté de Pauline Berra, médiatrice du cinéma municipal. Photo Lucien Soyere|Photo Lucien Soyere|Photo Lucien Soyere|| ||||

Mercredi soir, le cinéma de Monistrol-sur-Loire, en partenariat avec Cinémagie et Plein Champs, l'association des cinémas d'Auvergne, accueillait le réalisateur Arnaud Fournier-Montgieux venu présenter son film "Auzat l'Auvergnat".

Après Dunières, Beauzac, et avant Tence, c'était au tour de La Capitelle d'ouvrir sa salle à un documentaire tourné en Haute-Loire, à "Auzat", un petit village de la commune de Villeneuve-d'Allier dans le Haut-Allier.

Une cinquantaine de personnes sont venues découvrir ce film né de la rencontre d'un petit-fils avec des images tournées, dans les années 60, par un grand-père qu'il a peu connu, dans un lieu de villégiature estival familial.

Cet aïeul militaire avait saisi la vie quotidienne d'Auzat alors dans divers aspects. À son tour, 50 ans plus tard, son petit-fils se munit d’une caméra et part à la rencontre des gens d'Auzat aujourd'hui.

Il est accueilli par Bernard et Guite, un couple de paysans à la retraite qui ont bien connu sa famille. Arnaud Fournier-Montgieux s'attache plus spécialement aux pas de Bernard, avec une certaine tendresse. C'est l'occasion de saisir le chemin parcouru dans la manière d'exploiter la terre, de s'occuper des bêtes...

En parallèle, Arnaud Fournier-Montgieux filme aussi Eric, un agriculteur rescapé de l'exode rural. On le voit travaillant au volant de son tracteur climatisé, avec son troupeau, avouant son affection pour une vache de 15 ans. On aperçoit sa mère dans la salle de traite automatisée. Sur les images tournées par le grand-père d'Arnaud Fournier-Montgieux, les vaches (qui n'étaient pas des montbéliardes) avaient alors de belles cornes...

D'autres habitants, permanents ou saisonniers du hameau, sont saisis par la caméra : Richard, le nouvel arrivant qui bâtit sa maison avec un souci touchant d'enracinement, un couple d'Anglais fâchés avec la langue de Molière, le curé volontiers prolixe... Au fil des saisons, des moments fédérateurs, cérémonie commémorative, fêtes, sont croqués.

L'ensemble est plaisant, émouvant souvent, et renvoie à une histoire duplicable dans beaucoup de villages ruraux.


Les prochaines séances

Jeudi 8 mars : 20 heures à Annonay

Vendredi 9 mars : 20 h 30 à Tence

Dimanche 11 mars : 17 heures à Tence

Dernière modification le lundi, 12 mars 2018 19:43

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