mercredi, 29 novembre 2017 09:42

Un projet pour transformer les étangs de Bas-en-Basset en parc de la biodiversité

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Le site des étangs de Bas-en-Basset est situé sur d’anciennes gravières, aujourd’hui occupées par des étangs en bord du fleuve Loire. La zone d’étude représente près de 200 ha dont 80 ha d’étangs. Un projet d'aménagement est lancé pour valoriser l'espace tout en préservant la biodiversité.

Un lieu d’eau et de nature. Les étangs de Bas sont propices aujourd'hui à de belles et grandes balades, au milieu d'un espace sauvage et préservée. Avant 1960, tout n'était que vert pâturage. Plusieurs sociétés ont utilisé les terrains pour en extraire le gravier. Différentes cratères qui ont été rempli d'eau et empoissonnés.

Les étangs de Bas-en-Basset dispose d’une richesse naturelle remarquable, reconnue au niveau européen par un site Natura 2000, au niveau départemental par un Espace Naturel Sensible et au niveau local par une ZNIEFF et un arrêté préfectoral de protection de biotope. 

L’objectif est de trouver une cohérence entre la préservation écologique, le développement touristique et le maintien des activités locales.

Plusieurs études ont déjà été menées sur le territoire depuis les années 90, mais aucun projet de valorisation n’a pu être mis en œuvre jusqu’à présent. Le projet initial de créer un grand parc de loisirs sur le territoire s’est révélé disproportionné. Les élus ont finalement opté pour un projet de valorisation écologique du site, avec la mise en œuvre d’aménagements raisonnés.

Le projet 

La communauté de communes Marches du Velay-Rochebaron souhaite à travers ce projet éco-touristique développer, valoriser et faire connaitre les atouts de ces lieux auprès de la population locale mais aussi des touristes. La préservation et la valorisation de cette zone humide et ses espaces proches apparaissent comme un enjeu d'avenir. Elle entend donner un nouveau souffle au territoire, en favorisant l’émergence d’un tourisme respectueux de l’environnement.

Ce projet concerté implique les différents acteurs locaux que sont les pêcheurs, les professionnels du tourisme, les naturalistes…

Le projet de valorisation se décompose en deux parties : le « Square » avec l'aménagement secteur Espace Fabro/accès au camping qui se trouve au Sud-Ouest des étangs : l'« Espace touristique », le plus long et le plus coûteux.

Le square

La volonté est de réorganiser cet espace vert de proximité avec la population locale environnante en proposant un aménagement urbain. Concrètement, ce lieu sera réorganisé par une refonte de la voirie actuelle, débutant du rond point situé à côté de l’espace Fabro jusqu’au camping de la Garenne. Un cheminement piéton adapté aux personnes à mobilité réduite permettra un déplacement en toute sécurité, le long de ce nouvel axe. Des bornes amovibles permettront de limiter et de réguler la circulation sur l’ensemble du site.

Une aire de jeux pour les enfants en bas âge est prévue ainsi qu’une autre de fitness permettant aux plus sportifs de venir faire leur activité physique. Des agrès adaptés PMR et séniors seront également mise en place.

Il sera possible d’allier loisir et bien-être avec la possibilité de pique-niquer sur place et de se reposer grâce aux mobiliers de détente. Des zones de stationnements seront spécialement aménagées à proximité de l’étang vert.

Les travaux de réalisation de cette première phase devraient débuter en 2018.

L'espace touristique

Cette deuxième phase s’articule autour de la découverte de la biodiversité à partir d’un parcours le long des étangs et de la Loire sauvage.

Le cabinet Latitude accompagne dans la rédaction d’un cahier de gestion, décliné sur huit ans, qui permettra de faire émerger des propositions d’aménagements futurs. Un programme d’actions est en cours d’élaboration de façon à être le plus opérationnel possible, tout en tenant compte des usages existants sur le site, des risques d’inondations et des sensibilités écologiques. La volonté est de maintenir l’équilibre des milieux afin de préserver la diversité floristique et faunistique.

Cette diversité d’habitats permet une richesse de la flore (350 espèces dont 22 sont rares ou menacées) et de la faune (170 espèces d’oiseaux) ce qui rend le site unique sur le territoire.

Une découverte interactive, innovante et ludique

L’interprétation des lieux sera appréciée grâce aux nouveaux outils numériques qui permettront une valorisation pédagogique. Ainsi, le Centre permanent d’initiatives pour l’environnement (CPIE) a réalisé une bibliothèque numérique compilant des données naturalistes sur la faune & la flore mais également sur le patrimoine historique, industriel et culturel.

En parallèle, des vidéos ont été réalisées afin de collecter des témoignages des acteurs locaux sur l’histoire du site. Plusieurs érudits ont accepté d’être interviewés pour transmettre leurs souvenirs et permettre de comprendre comment l’histoire s’est construite.

Le plan du projet

Présentation du site

Dernière modification le jeudi, 30 novembre 2017 21:38

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