samedi, 11 août 2018 08:17

Le Monastier-sur-Gazeille : 12 000 entrées en 7 jours sur le Festival des cuivres

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La 30ème édition du Festival du Monastier s’est achevée vendredi par une ultime journée presque entièrement consacrée à ses très nombreux stagiaires ; ceux-ci ont en tout donné quatre concerts.

La trentième édition du Festival du Monastier sera à marquer d'une pierre blanche. Une édition exceptionnelle selon Gilles Mercier, président du festival, tant sur le plan de la fréquentation – environ 12 000 spectateurs sur la semaine IN et OFF inclus, près d'une centaine de stagiaires (record absolu) – que de la qualité de la programmation. Preuve d'une vitesse de croisière retrouvée depuis maintenant plus de cinq ans coïncidant avec le réinvestissement de la cour du château, les organisateurs ont déjà les yeux tournés vers le prochain festival. C'est avec une volonté et une ferveur toujours intacte que le Monastier continuera encore longtemps à vibrer au son des cuivres.

La première partie de la restitution des stages de musique ancienne a eu lieu à 11 heures, d’abord sur le parvis de l’abbatiale, puis sous ses voûtes, où l’auditoire a pu entendre ces virtuoses manier la trompette naturelle, le cornet à bouquin, la saqueboute, et même l’ophicléide, accompagnés d’orgue ou de violon, dans des pièces de Lully, Frescolbaldi et autres Speer.

Plusieurs façons de voir le jazz

Ensuite, sur la scène du village, avait lieu le concert de restitution des élèves du stage Jazz. Ces derniers, accompagnés de leurs différents professeurs, proposaient plusieurs formations : un Big Band, une fanfare New Orleans et un Combo. Entourés des quatre professionnels qui ont animé les stages mais aussi les jams du Brass Room, les stagiaires se sont confrontés à l’improvisation, à l’harmonie jazz, aux rythmes complexes en fonction de leur niveau. Ils ont présenté un programme riche et varié, du swing à la fanfare, de Broadway à la Nouvelle-Orléan.

Plus tard, les élèves et les professeurs de l’académie musique ancienne ont proposé à 16 heures la seconde partie de la restitution des stages sous forme d’un concert. Le spectacle a commencé sur le parvis de l’église Saint-Jean par une courte aubade romantique, puis les spectateurs se sont retrouvés à l’intérieur de l’église pour écouter des pièces de Marc-Antoine Charpentier, J.S. Bach, Henry Purcell ou encore Josquin des Prés.

Une battle de fanfares pendant 30 heures

L'événement de cette 30e édition nommé Kadji Project s'est terminé en apogée avec la 2e version de la battle de fanfares. Ce marathon de 30 heures entamé la veille a mis à l'honneur un seul et même titre : Kadji, écrit dans les années 70 par le jazzman Don Pullen. Trois fanfares, trois esthétiques, à l'image de la pluralité des tendances musicales qui caractérise le festival du Monastier, se sont affrontée pour le plaisir du jeu dans les rues du bourg durant l'après-midi. Devant un public venu nombreux dans la cour du château, les fanfares musette, balkan et nouvelle-Orleans ont combattu ardemment pour décrocher le trophée du public au sonomètre, déclenchant les salves d'applaudissement.

Un stage de fanfare tzigane

En début de soirée, à l’issue de leur semaine de stage, les élèves de l’académie de fanfare tzigane des Balkans ont interprété sur la scène du village un programme énergique. Aux côtés de leurs professeurs, ils ont su faire danser un public enthousiaste, préparé pour l’ultime soirée de cette trentième édition, sur des rythmes parfois complexes (mesures irrégulières typiques des Balkans) mais toujours entrainants. Encadrés par leurs cinq enseignants accompagnateurs, les stagiaires ont improvisé, travaillé des gammes balkaniques, leur phrasé, leur endurance ; etc. Le concert s’est déroulé dans une atmosphère bouillonnante, énergique, en phase avec cette soirée.

Le « musical gumbo » de Dirty Dozen Brass Band

Pour clôturer, au terme d’une quarantaine de concerts, cette 30e édition, le festival a proposé sa soirée la plus festive : pour l’occasion, le célèbre Dirty Dozen Brass Band lui-même est venu de la Nouvelle Orléans pour en assurer la première partie. Forte de plus de quarante ans de carrière, de douze albums et de collaborations prestigieuses (Modest Mouse, Widespread, Norah Jones), la formation a proposé un bel aperçu de son œuvre, marquée d’un style bien à elle : au très dansant jazz New Orleans, ils amalgament des influences be-bop, funk, R&B, et soul, obtenant une texture unique, qu’ils ont eux-mêmes qualifié de « musical gumbo ».

Sax Machine met le feu

Pour poursuivre cette dernière soirée, le groupe Sax Machine a pris le relais. Imaginé par deux talentueux artistes, respectivement saxophoniste et tromboniste, les deux musiciens ont su transformer l’art de l’improvisation en un groove cuivré et enivrant, mis en boucle par des loopers et des machines. Le troisième musicien du groupe, rappeur de Chicago dans le plus pur style « Native Tongue » de la côte Est, est venu mettre le feu à la scène.

Deejay H de retour pour finir

Enfin, pour achever en beauté la soirée et clôturer le festival, Deejay H s’est emparé de la scène.

Certains l’ont reconnu, d’autres l’ont découvert : il était déjà venu se produire au Monastier pour électriser les amoureux du dance-floor. Cette année encore, il a séduit le public qui s’est laissé porter par ses sonorités jazz, soul, funk et groove, d’ici et d’ailleurs.

Dernière modification le samedi, 11 août 2018 08:27

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