jeudi, 09 août 2018 12:39

Monastier-sur-Gazeille : l'ambiance au rendez-vous du festival

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« Musique du cru », un intitulé qui allait à merveille pour le concert qui a ouvert cette journée du mercredi 8 août sur la scène du village. Le festival se poursuit avec un chouette programme (à retrouver ici).

Les Madza Tsabres, comprenez « Mange-chèvre » dont le nom se réfère au fameux sobriquet des habitants du Monastier, est un collectif de musiciens impliqué dans l'organisation du festival, créé pour animer le camp du même nom lors des fêtes du Roi de l'oiseau. Forts de prestations dans des festivals renaissances comme celui de Tortosa en Espagne, c'est en costume d'époque qu'ils ont proposé un concert au public, les initiant à quelques pas de danse sur des bransles endiablés !


Le jeune public choyé

L’après-midi a été consacrée au jeune public, avec deux spectacles donnés par le Katastroff Orkestar dans la salle Saint-Chaffre, bondée, et qui a pris pour l’occasion des couleurs balkaniques. Lui malmenait soubassophone, trompette et trombone ; elle entonnait à pleine voix des chants traditionnels d’Europe de l’Est tout en s’escrimant avec son accordéon et toutes sortes de percussions …

Les deux comédiens, eux-mêmes originaires des pays de l’Est, ont donné chair avec talent à ce couple de personnages, pour un spectacle burlesque, aux confins de la danse, du mime et du muet, qui a déchaîné les rires des petits comme des grands.


Un concert au Puy place Clauzel aussi

Se trémousser sur un large panel de grooves originaux, se balader à la Nouvelle Orleans et au Brésil, chalouper sur des rythmes électro, balkaniques et funky, voici ce qu'a proposé Room Bazar lors d'un concert sur la place du Clauzel au Puy dans l'après-midi. Equipés d'une batterie portable, d'un saxophone et d'un petit clavier, le trio laisse libre court aux inspirations mélodiques et rythmiques alliés avec des effets sonores détonants. Un cocktail explosif et festif qui a su embarquer les passants dans l'univers du groupe.

Bazar et bémols

La journée s’est poursuivie sur la scène du village avec le groupe Bazar et bémols. Au gré d’un swing, d’un reggae, ou d’une salsa, le trio de musicien multi-instrumentiste est venu partager une ambiance chaleureuse est conviviale, tout en gardant la chanson française comme fil conducteur. Contrebasse, guitare jazz, classique ou manouche, trompette et percussions se sont mélangés tout le long du concert. L’énergie et l’humour des musiciens ont tenu en haleine les spectateurs venus nombreux.


Notes et humour avec Moya

C’est ensuite sur un ton humoristique que le groupe Moya trombone a ouvert la soirée.

Les quatre trombonistes Francesco D'Urso, Jean-Sébastien Scotton, Maxime Chevrot et Guillaume Copt, se sont livrés a un concert surprenant, mêlant humour, théâtre et musique. Ils ont repris à leur manière les plus grands tubes de musique classique en commençant sur les chapeaux de roue avec la quatrième symphonie de Tchaïkovski qu’ils ont arrangés pour quatuor de trombones. Et aussi foxtrots, des opéras, et même le thème propre à la trentième édition du festival, le fameux Kadji du pianiste Don Pullen, toujours avec humour. A la fois chanteurs, danseurs, comédiens et musiciens, les membres du quatuor déjanté ont su capter le public.


Mère-grand and The sound avengers

Pour finir, ce sont les musiciens de la formation Mère-grand and The sound avengers qui ont pris les rênes de la soirée pour la clôturer en beauté avec un répertoire trop peu joué sur scène. Ils ont revisité les génériques mythiques des séries TV des années 70 à nos jours. De Game of thrones en passant par Dexter, Mission impossible ou encore Magnum, les sept musiciens ont offert un spectacle original plein de surprises.

Arrangés par le percussionniste Marc Glomeau et imprégnés de soul et de funk, les airs célèbres se sont emparés de toutes les générations qui composait le public venu nombreux.

Dernière modification le jeudi, 09 août 2018 15:15

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