jeudi, 02 août 2018 16:35

Lantriac : les grottes troglodytes de Couteaux ont rouvert au public

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Fermées plusieurs mois pour réaliser des travaux de consolidation et de valorisation, les grottes de Couteaux sont de nouveau ouvertes au public. Un cheminement en libre accès et gratuit qui permet d'apprécier les habitants troglodytiques des siècles derniers.

Il faut certes faire preuve d'un peu d'imagination mais des plaques permettent de guider le visiteur sur les traces de ces ancêtres qui vivaient dans ces grottes. Des cavités, une trentaine, construites par l'homme au XIIe siècle qui ont pris la suite d'anciennes grottes, effondrées, situées sur un terrain privé plus en contrebas.

La visite des grottes de Couteaux peut s'inscrire dans le cadre d'une balade bucolique et sans effort sur un site encore sauvage, équipé de bancs et de tables de pique-nique. Vous pourrez y découvrir des grottes creusées sur plusieurs niveaux, une chapelle, une assemblée, une forge, des fermes, des habitations. Un village rural du Velay en somme.

30 000 euros de travaux

Le site a été partiellement fermé pendant un an et totalement interdit pendant 45 jours, le temps de réaliser des travaux indispensables à la consolidation de la roche avec des contreforts pour éviter des chutes d'imposants rochers. Les grottes sont de nouveau ouvertes au public depuis le début de l'été.

La facture du chantier s'est élevée à 30 000 euros, partagée par moitié entre l'Etat et la communauté de communes.

"Ces grottes gagnent à être vues tout au long des saisons : à l'automne, les feuillages changent, en hiver, de magnifiques stalactites se forment", vante le maire de Lantriac, Pierre Bresselle.

La Transcévenole va commencer à être aménagée

Cet aménagement s'inscrit dans un cadre plus global de valorisation des atouts touristiques du territoire Mézenc Loire Meygal. La Transcévenole devrait bénéficier d'un coup de projecteur et de travaux. 4 km seront concernés entre Lantriac et Laussonne à l'automne avec la pose d'un sable stabilisé. "On peut partir du Puy et rejoindre les sources de la Loire, au Mont Gerbier de Jonc. Ce ne sera pas une voie verte car on ne remplit pas tous les critères. Malheureusement, une voie verte est noire en raison du bitume. C'est 100 000 euros du kilomètre", indique Philippe Delabre, le président de la communauté de communes.

Dernière modification le jeudi, 02 août 2018 17:00

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