Pourquoi monter au Mézenc une fois quand on peut le faire douze fois à la suite. Entre lundi et mardi, Patrick Paya a encore relevé le défi d'enchaîner les montées et descentes du Mézenc, depuis la maison familiale dans le bourg des Estables, jusqu'au sommet.
Cette année, il a ajouté une difficulté supplémentaire en passant à chaque fois aux deux sommets, côté Haute-Loire et côté Ardèche. Un petit détour de 400 m qui s'est fait ressentir, empêchant une 13e montée comme cela a déjà été le cas il y a deux ans.
"On a eu droit à un lever de soleil magnifique. On est resté 10 minutes pour l'apprécier", s'enthousiasme toujours autant Patrick Paya.
Il n'a jamais été seul pour ce défi estival qu'il fait depuis quatre ans. Au total, 60 personnes ont au moins réalisé un aller-retour. "A 22 heures, on était 22 pour la montée. Après minuit, le ciel s'est dégagé, on a eu droit à la pleine lune, c'était magique. J'ai eu la surprise d'avoir la visite d'Arthur et Anouk, deux enfants de 9 ans que j'entraîne à Antibes. Et Jean-Paul, 84 ans, était le doyen. Ils sont montés avec moi."
Au total, 115 km ont été réalisés par l'Establain pour un total de 5000 m de dénivelé positif.