dimanche, 13 août 2017 01:31

Festival sur Lignon : Miravette sublime la chanson française... en toute modestie (vidéo)

||||||||||| ||||||||||| |||||||||||

Samedi, pour la troisième journée du Festival sur Lignon à Fay-sur-Lignon, la chanson française était à l'honneur par la voix de Miravette. Devant une salle comble, l'irrésistible interprète a captivé son auditoire.

Elle ne paie pas de mine et a souvent joué dans l'ombre de grands artistes comme Allain Leprest et Bernard Joyet, deux pontes de la chanson française qu'elle avait accompagné lors de leurs venues à Fay-sur-Lignon.

Cette fois-ci, le public est venu pour elle et il n'a pas été déçu. Reprenant de savoureux textes de Juliette, François Moreln Wally, Anne Sylvestre, Bernard Joyet ou encore Alexis HK, elle a apporté sa touche et sa voix à des chansons tantôt piquantes, tantôt touchantes. Toujours avec un brin d'humour, même quand il s'agit d'évoquer la question des femmes battues, des inégalités sociales entre riches et pauvres, ou encore quand elle ironise autour des curieuses tendances du moment comme le recours aux coaches pour régler le moindre problème.

Il vous reste ce dimanche pour aller profiter du Festival sur Lignon.

Nathalie Miravette - "La Maison Ronchonchon"


Dimanche 13 août

11 heures : Pierre Marcon - “et sa boîte à musique” (sax & jazz) au village. Gratuit

Pierre Marcon jouera aux terrasses des café de Fay sur Lignon, devant Les Délices du Mézenc puis Le Café de la fontaine. Swing, blues, bossa-nova, mais aussi jazz-funk ou blues-rock voire rock'n'roll.

Une animation proposée en partenariat avec Jazz en Velay.

18 heures : Tony Hymas joue Léo Ferré (piano solo) à la ferme de Mathias. 15 euros

Amitiés différées, amitiés différentes, « amitié » dit Ferré. Pour Tony Hymas, la rencontre avec Léo Ferré a eu lieu « avec le temps », elle est devenu profonde, l'oeuvre du chanteur, du poète, du compositeur rejoignant à l'endroit des plus fortes confidences celle du pianiste et compositeur.

C’est en 1997, à la Maison de la Radio, qu’ « Avec le temps », fameux titre de Léo Ferré, fait son entrée au répertoire de Tony Hymas. Quelque chose vibre, « Avec le temps » s’installe, s’incruste même, dans le répertoire du pianiste pour ses différents trios.

En 2015, des proches de Ferré lui demandent de participer à un concert où s’expriment principalement des chanteurs. Il bouleverse l’assistance par une suite de 20 minutes de titres de Léo Ferré. L’univers du chanteur fascine de plus en plus le pianiste qui se plonge dans la signification des textes, leur relation avec la musique, leur intensité éclatée.

Une seconde suite voit le jour qui provoque le même enthousiasme. Puis une troisième pour une troisième présentation publique.


21 heures : Macha Gharibian Quartet (jazz) à la ferme de Mathias. 18 euros

Chanteuse, pianiste, auteure, compositrice, élevée sur les routes et sur les traces d’un père musicien, sa musique, une espèce de jazz folk pop élégante, aurait mystérieusement vu le jour entre Paris, New York et Erevan. Pianiste au toucher délicat, de solide formation classique, diplômée de l’Ecole Normale de Musique de Paris, c’est en quittant Paris pour New York en 2005 que Macha Gharibian se révèle à elle-même.

Guidée par Ralph Alessi, Uri Caine, Jason Moran, Ravi Coltrane à la School for Improvisational Music, elle commence à écrire et créer son univers, une musique construite par ses voyages, ses désirs, ses racines et tout ce qui a fait grandir la jeune femme partagée entre trois cultures: arménienne de ses ancêtres, parisienne de coeur et new-yorkaise d’adoption.

Son premier album Mars sort en 2013 et reçoit un accueil unanime de la presse.

Son nouvel album Trans Extended, enregistré aux Studios La Buissonne en janvier 2016, est sorti le 14 octobre 2016 chez Jazz Village (Harmonia mundi/PIAS).

Dernière modification le dimanche, 13 août 2017 01:47

Partager sur :