jeudi, 27 juillet 2017 11:25

Festival des Arts à Saint-Agrève : un délicieux pont entre classique, chanson et jazz avec le pianiste Bruno Fontaine

|Le pianiste Bruno Fontaine.|Le cadre typique de la Grange de Clavière contribue au charme du moment.|Le pianiste Brunio Fontaine.||| |Le pianiste Bruno Fontaine.|Le cadre typique de la Grange de Clavière contribue au charme du moment.|Le pianiste Brunio Fontaine.||| Photo La Commère 43|Photo La Commère 43|Photo La Commère 43|Photo La Commère 43|||

Mercredi soir, le public réuni à la Grange de Clavière, à Saint-Agrève, à l'invitation du Festival des Arts, est ressorti ébloui par l'inventivité et la virtuosité d'un "caméléon" de la musique, le pianiste Bruno Fontaine.

Pour le pianiste Bruno Fontaine, les frontières musicales n'existent pas. Classique, chanson, jazz, improvisation, il surfe sur chaque genre avec un égal bonheur, et surtout, il est capable de tisser des liens entre eux. Des liens a priori incongrus qui, par la magie de sa virtuosité, semblent, au fil du concert, aller de soi.

Piaf et Schumann, Barbara et Strauss...

Il livrait mercredi pour le Festival des Arts un programme original tendant à démontrer que la frontière est infiniment ténue entre une mélodie écrite par Edith Piaf, "L'Hymne à l'amour" en l'occurence, et un lied romantique de Schumann, ici "Frühlingsnacht". Ou encore que des airs qui ne semblent rien avoir en commun, comme l'ouverture du "Chevalier à la rose" de Strauss et l'admirable chanson "Göttingen" de Barbara, se marient aisèment si l'on veut bien lire une proximité géographique entre les deux univers.

Et ceci sans oublier que beaucoup de compositeurs ont pioché fréquemment dans le répertoire classique. A l'image de Serge Gainsbourg dont Bruno Durieux a uni "La Javanaise" langoureuse à l'intermezzo de "Manon Lescaut" de Puccini. Autre union judicieuse portée par les doigts magiques de Bruno Fontaine, "La Valse triste" de Sibelius et "Padam" de Contet-Glanzberg. Ou enfin la symbiose épatante que le pianiste met prestement en relief entre un choral de Bach et "Que reste-t-il de nos amours?" de Charles Trénet.

Jusqu'au 10 août

Le festival chemine jusqu'au 10 août à Saint-Agrève. N'hésitez pas à faire une halte à la Grange de Clavière pour y apprécier également l'univers étonnant du peintre Jean-Philippe Vallon "Rêveries d'un promeneur métaphysique".

Toutes les infos sur le site du festival (y compris des interviews des artistes) et réservation en ligne possible en cliquant ici

Deux concerts

Samedi 29 juillet à 21 heures à la Grange de Clavière à Saint-Agrève

"Salon romantique français" par Isabelle Druet (mezzo soprano), Stéphanie-Marie Degand (violon), Noémie Boutin (violoncelle), Christie Juline (piano). Au programme Saint-Saëns, Massenet, Fauré, Berlioz, Franck, Duparc, Gounod, Hahn.

Entrée : 40 euros

Jeudi 10 août à 18 heures à l'église du Pouzat à 5 minutes de Saint-Agrève

"Trio au féminin" avec Ayako Tanaka (violon), Ophélie Gaillard (violoncelle), Akiko Yamamoto (piano). Au programme trois chefs d'oeuvre du répertoire pour trio de Haydn, Brahms, Rachmaninov.

Entrée : 20 euros

Dernière modification le jeudi, 27 juillet 2017 12:56

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