Tout frais pondu, voilà "Le Coq et l’Angélus", le petit dernier de Bernard Lhoste qui pointe son nez à point nommé pour Livrévasion, le salon du livre d’Arsac-en-Velay, ce week-end des 2 et 3 avril.

Dans "Le Coq et l’Angélus", Bernard Lhoste croise les destins de deux néo-ruraux, selon le jargon en usage pour qualifier les citadins de souche venus goûter aux charmes de la campagne, qu’il confronte à des bruits un peu trop matinaux. Des néo-ruraux, qui, si l'on se fie à la vitesse où la moindre propriété se vend ces derniers mois, forment des bataillons de plus en plus conséquents en Haute-Loire.

Un roman léger

C’est un roman léger qu’offre à ses lecteurs l’auteur de Craponne-sur-Arzon, propice à oxygéner l’esprit dans le contexte anxiogène de la guerre en Ukraine. Alors que se déchaînent les armes en Europe, il cible avec une malice non dissimulée l’un de ses micro-conflits de voisinage qui fleure bon le fumier, l’eau bénite… Le tout stimulé, puis tempéré, par des rencontres amoureuses évidemment !

Entre Chaspinhac et Malrevers

Voilà de quoi il retourne. « C'était l'Eden rêvé ! Pour Raoul, le bourg de Chaspinhac, tout près du Puy-en-Velay. Pour Sylviane, le hameau de La Blache, à Malrevers. Ils allaient enfin oublier les turbulences de la ville et, dans ce coin de campagne préservé, goûter le calme et la tranquillité. Ils avaient oublié un détail. La campagne aussi a sa vie qui va avec ses bruits, ses odeurs, ses rites et traditions. Il arrive qu'un coq y chante, qu'un clocher y sonne l'Angélus. »

Le patrimoine sensoriel des campagnes

« Et le citadin qui s'installe, ce néo-rural donc, s'il n'a pas intégré cette donnée de base au départ, est quelquefois tenté de remettre en cause tout le patrimoine sensoriel des campagnes. Est-ce que Sylviane et Raoul, chacun de leur côté, s'adapteront à leur nouveau mode de vie ? Et la jolie Tiphaine ? à 20 ans, ce sera peut-être bien le cadet de ses soucis. »

Infos pratiques

Le Coq et l’Angélus" de Bernard Lhoste

Paru à La Clé du Chemin

19 euros