Michel Flandin publie son 11e roman « L’odeur de la craie » aux éditions du Mot Passant de Villeurbanne.
C'est une étape qui compte dans la vie d'un écrivain. Michel Flandin est passé de l'autoédition à la publication chez un éditeur patenté. L'Yssingelais apprécie sans réserve : "je m'étais dit que, pour le 11e roman, je tenterai ma chance auprès d'un éditeur. Et voilà, je fais partie des auteurs de la belle maison du Mot Passant."
Pour le reste, que les lecteurs familiers de l'univers de Michel Flandin se rassurent, rien n'a changé, hormis l'intrigue naturellement. L'écriture est fluide, les personnages attachants, et l'indispensable touche d'humanisme est bien là. Pour l'écrivain des sucs, l'ostracisme n'est pas une fatalité et l'on gagne toujours à apprendre de l'autre. Et oui, Michel Flandin cultive l'optimisme comme une bouée de sauvetage dans une actualité où les violences faites aux hommes, aux bêtes, à la nature, ne cessent pas.
Tranquillement installé sur votre terrasse baigné dans le soleil de ce bel automne ou déjà calé près de votre cheminée, lisez "L'odeur de la craie", partez en balade dans les paysages de l'Emblavez, mâtinés d'un brin de maquis corse, au gré des aventures de Polype, Lucia et les autres.
L'intrigue
Voici comment l'histoire est résumée sur la quatrième de couverture : "Comme les habitants de son village situé au cœur de l’Emblavez, en Haute-Loire, Polyte attend l’arrivée du rémouleur. Dans ces années d’après grande guerre, on se méfie de celui qui n’est pas du pays, mais on sait aussi apprécier le savoir-faire nécessaire de l'artisan ambulant dont le passage annonce les prochaines tuailles.
Pour le jeune vacher, c’est surtout la présence à ses côtés de Lucia, la fille de l'aiguiseur, qui suscite son impatience. Ils n’ont pas été épargnés l’un et l’autre par les épreuves de la vie, ce qui alimente une complicité naturelle. Dans un monde d’adultes qui ne laisse pas de temps à leur enfance, parviendra-t-il, en la revoyant comme l’année précédente à pareille époque, à lui confier son secret ? Elle l’intimide tant, de par sa beauté et le mystère qui voile parfois ses grands yeux noirs, tout chargés encore d’images de sa Corse natale..."
Infos pratiques
« L’odeur de la craie » de Michel Flandin aux éditions du Mot passant
Prix : 19 euros
Disponible en librairie et auprès de l'auteur (contact : sentiersdelecume@laposte.net)
Les premières dédicaces
Dimanche 30 septembre au Salon du livre de Prades
Samedi 13 octobre à la FNAC au Puy-en-Velay de 9 h 30 à 12 h 30
Dimanche 28 octobre à La Trifola de Craponne-sur-Arzon
Dimanche 4 novembre à la Foire aux chèvres à Saint-Pierre-du-Champ le matin
