La 27e édition du Festival du rire d'Yssingeaux programmait samedi un spectacle de magie. Le théâtre d'Yssingeaux était complet pour assister aux prouesses de Maxime Tabart.
On n'a pas encore tout vu en terme de magie et c'est tant mieux. Maxime Tabart, 18 ans, prouve que la nouvelle génération de magiciens peut encore proposer de nouveaux tours. Et samedi, le public yssingelais a été servi.
Pas d'effets spéciaux à la David Copperfield mais des numéros bluffants. A chaque tour, le jeune magicien fait monter une personne du public sur scène. Ils s'appellent Pauline, Elisabeth, Maria, Coralie ou encore Manu. Maxime Tabart a réussi à déchiffrer le code du smartphone de la première, à inverser le pseudo Instagram sur une carte qu'une adolescente serrait entre les dents, ou encore à faire disparaître la bague de mariage pour la retrouver dans une boule surprise.
Pendant une heure, Maxime Tabart joue avec les nerfs du public qui scrute pourtant ses moindres faits et gestes. Et l'artiste ne manque pas d'humour, trait d'union avec le festival.
En première partie, le festival a fait confiance à deux Bretonnes, Claire Bidel et Caroline Dubois qui ont joué un extrait de leur spectacle. Elles campent Jeanne et Gabrielle, les deux témoins d'un mariage.
Trois spectacles au foyer rural
On continue en seconde semaine au foyer rural le jeudi 30 août. Dans la veine de Bedos, Christophe Alévêque vient présenter sa très satyrique et politique revue de presse. Programmé pour la 20e édition, il revient dans un spectacle très attendu. Tarif : 25 euros.
Vendredi 31 août, Gil Alma s’offre « 100 % naturel ». Un spectacle familial, pas politique pour un sou. Tarif : 23 euros
Samedi 1er septembre, « Moi jeu » permettra de retrouver Antonia de Rendinger (elle avait participé au concours du festival il y a quelques années) une force comique impressionnante, capable de camper une kyrielle de personnages. Tarif : 17 euros.