Jeudi soir, le festival Ciné Fête recevait son premier invité, le réalisateur Stéphane Breton, pour son documentaire sensible "les Filles du feu" sur le quotidien des combattantes kurdes en Syrie.

C'est un objectif bienveillant et admiratif qu'a posé le réalisateur Stéphane Breton sur les combattantes kurdes, "Les Filles du feu", seul avec sa caméra, en immersion, pour ce tournage qui plonge le spectateur dans le quotidien de ces jeunes filles qui affrontent l'État Islamique au Kurdistan syrien.

Elles mènent ce combat de guérilla à armes égales avec leurs camarades masculins. Et ça, c'est extraordinaire dans cette région du monde où l'homme marche devant et la femme derrière. Pas d'images de combats, de fusillades, dans cet étonnant document. Pourtant, l'émotion est forte lorsque l'on écoute une de ces "filles du feu" raconter, au milieu des ruines d'un immeuble l'agonie de l'une des leurs... Et la vue d'un simple morceau de pain roulé laissé dans un creux de mur par un compagnon mort vous met la boule au ventre.

Un long débat a prolongé cette séance de jeudi. Stéphane Breton, ethnologue, a livré de nombreux éléments de compréhension sur son travail et des informations sur la situtation, désespérante à bien des égards, des populations kurdes réparties sur quatre états, sans compter la diaspora importante en Europe notamment.

Ce documentaire est diffusé à nouveau samedi 17 juillet à 17 heures dans le cadre de Ciné Fête.

Vendredi, quatre films sont à l'affiche : à 17 heures "L'Île aux chiens" et "Parvana", puis à 21 heures "Sofia" et "Nos Batailles" tous deux en exclusivité. Un échange avec une intervenante du film "Nos Batailles" chargée de coacher les enfants comédiens prolongera la séance de vendredi soir.

Le programme