Vingt-cinq lieux, dont le musée d’Art et d’Industrie, accueillent soixante-dix artistes régionaux et nationaux, amateurs ou professionnels. Parmi eux des Altiligériens à l'image du Bassois Mykolas Lukosevicius, du Chambonnais Bidot, de l'Yssingelais Philippe Bouillaguet.
Durant le mois de mars, Saint-Etienne et sa proche banlieue accueillent la sixième édition d'un événement artistique qui titille la curiosité avec un brin de provocation. Sous le titre de Biennale des Arts singuliers et innovants sont rassemblés les créations de plus de 70 artistes de tous crins, connus ou inconnus, dont le point commun est d'être singulièrement bizaroïde.
Louis Molle, instigateur de cette manifestation et lui-même artiste plasticien, développe : « Tout ce qui est bizarre nous intéresse. Peinture, sculpture, dessin, céramique, toutes les formes d’art sont présentes à la biennale car elles sont innovantes. Les artistes que nous accueillons ont en effet un mode d’expression très personnel, ils inventent leurs propres techniques pour répondre à leurs pulsions créatrices. On est bien ici dans l’esprit de l’art singulier, qui se veut un art authentique dénué de toute idée marchande ».
Parmi les artistes exposés, on retrouve plusieurs Altiligériens. Sur les photos ci-dessus de Lucien Soyere, vous découvrirez l'improbable chariot motorisé de Mykolas Lukosevicius. Son « Prototype Inutile n° 001 » est visible au musée d’Art et d’Industrie place Louis-Comte à Saint-Etienne, tous les jours sauf le mardi et jours fériés, de 10 à 18 heures.
L'univers de l'ami Bidot et ses géniales bidouilles sont mis en valeur jusqu'au 7 avril à l'Atelier Philippe Durand, 7 rue Henri-Barbusse à Saint-Etienne, du mardi au samedi de 10 à 12 heures et de 14 à 19 heures.
La peinture torturée de Philippe Bouillaguet est accrochée à la médiathèque de Villars montée de la Feuilletière, ouverte mardi de 14 à 18 heures, mercredi de 14 à 18 h 30, jeudi de 10 à 12 heures, vendredi de 10 à 18 heures, samedi de 9 h 30 à 18 heures.
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