Suite à l’épidémie de gastro-entérites survenue début septembre sur les communes de Saint-Didier-en-Velay et La Séauve-sur-Semène et compte tenu des conclusions de l’enquête sanitaire, la communauté de communes a décidé de saisir le procureur pour déterminer l’origine de la pollution en amont de la station de la Clare.
Le service de production d’eau potable a subi une pollution accidentelle et ponctuelle de la ressource (rivière Semène) qui est à l’origine de cette épidémie. "Toutes les mesures ont été prises par Veolia et la collectivité pour garantir la potabilité de l’eau distribuée, celle-ci peut-être consommée en toute sécurité", rappelle Loire Semène.
Le parquet saisi, les élus en réunion de crise
Ce mardi 17 septembre, à la suite de la publication par l’ARS des conclusions de l’enquête sanitaire, le procureur de la République a été saisi par la communauté de communes Loire Semène pour lancer une enquête judiciaire afin de déterminer l'origine de cette pollution accidentelle et ponctuelle, survenue en amont de la station de traitement d’eau potable. Le même jour, une réunion était organisée par la sous-préfecture, en présence d'élus de la Haute-Loire mais aussi de la Loire. Toutes les hypothèses restent envisagées.
Une méthode rapide de mesure de la contamination
"En collaboration avec la collectivité, Veolia a renforcé les analyses de qualité d’eau par la mise en place de l’ATP-métrie, une méthode rapide de mesure de la contamination biologique des surfaces. Celle-ci s’ajoute aux analyses de qualité réalisées quotidiennement sur la station. Les taux de chlore ont également été renforcés comme mesure de prévention, constituant une barrière supplémentaire contre la propagation d’agents pathogènes pour prévenir tout nouvel épisode", ajoute la communauté de communes qui gère la question de l'eau potable sur son territoire.
Diarrhée et vomissements
La suite des investigations menées par l’ARS aboutissent à la conclusion d’un virus qui cause diarrhée et vomissements. La plupart des gens commencent à se sentir mieux rapidement après deux ou trois jours et ne subissent aucun effet à long terme sur leur santé. Toutefois, s'agissant d'un virus, celui-ci est très contagieux, une personne n’ayant pas bu d’eau du robinet peut le contracter par transmission inter humaines.
Selon le questionnaire lancé par les instances, au moins 650 personnes, soit 13 % de la population, auraient connu un ou plusieurs symptômes.