La gendarmerie qui rayonne sur les territoires de Saint-Didier-en-Velay et Sainte-Sigolène a été marquée par une série de vols ciblés de voitures. Quant à la brigade de gendarmerie de Saint-Just-Malmont, son ouverture est déjà repoussée de 6 mois.
En terme de délinquance, sécurité routière et actions, Alain Evesque a fait le point sur le bilan 2023 et premier trimestre 2024 de la communauté de brigades qu'il dirige.
Du côté des violences physiques, 120 faits ont été commis en 2023, dont 22 sur la voie publique, contre 97 en 2022.
Des vols ciblés sur les Clio et 208
Sur les atteintes aux biens, le bilan est à la hausse avec 259 faits en 2023 contre 2015 en 2022. Sur ces 259 faits, 88 concernent des cambriolages et 64 des vols de voitures. Cet aspect de la délinquance a explosé, il était de 42 en 2022. Les vols ciblent particulièrement les "Clio" et les "208". "Ce sont des enquêtes chronophages car ce sont des équipes à tiroir", évoque Sabrina Mouëza, la commandante de la compagnie de gendarmerie d'Yssingeaux. "On en a eu une dizaine sur Saint-Just-Malmont, c'est vite la psychose, surtout pour les propriétiaires de Clio 4", reconnaît Frédéric Girodet, le maire.
Cela rappelle Saint-Ferréol, début janvier, où des voitures volées et desossées avaient été brûlées dans un bâtiment en construction.
Des vols dans des hameaux isolés
A Saint-Victor-Malescours, "on a eu deux cambriolages de voitures dans des hameaux isolés alors qu'on était avant un peu protégé par rapport à ça". La présence des caméras dans les bourgs et les axes principaux peuvent expliquer ce décalage". Le maire de Saint-Just met en avant "la présence renforcée des gendarmes qui apaisent le bourg. On voit moins d'incivillités, de tapages, de consommations abusives sur la voie publique. Ça dissuade et on l'apprécie."
La brigade de Saint-Just, ouverture retardée
Au sujet de la création d'une brigade de gendarmerie, le projet est validé et son ouverture était promise pour juin 2024. On parle désormais de fin d'année 2024. "L'OPAC a tenu ses engagements. J'ai écrit au ministre de l'Intérieur pour l'interpeller", regrette Frédéric Girodet.
La brigade doit compter à terme 10 gendarmes. "On va passer de 22 à 32 militaires. C'est un réel plus. Aujourd'hui, on tient le terrain mais pas comme on le voudrait. Ce renforcement va permettre d'accentuer les contrôles de flux, notamment au rond-point stratégique des Grangers", fait savoir Alain Evesque.