Depuis lundi, la Maison Marguerite a accueilli ses trois premiers colocataires dans l'ancien hôtel particulier de la famille de la Fressange, sur la place de l'église à Saint-Didier-en-Velay.

L'esprit et le charme de ce bâtiment historique ont été préservés. L'escalier est classé. Les plafonds à la française sont réapparus. Des boiseries laissent deviner l'histoire du lieu, réparti sur un rez-de-chaussée et deux étages.

D'abord une maison forte du XIVe siècle, l'immeuble avait été transformé en hôtel particulier par les seigneurs de la Fressange aux XVIIe et XVIIIe siècles avant de devenir aussi un internat pour filles du Cours La Bruyère.

7e Maison Marguerite à exister

Vingt ans après, l'immeuble est de nouveau occupé. Tout a été repensé pour une colocation pour personnes âgées. Dix chambres de 20 à 30 m2 sont aménagées et équipées. Des espaces communs agrémentent le lieu. Un ascenseur permet de circuler facilement.

La grande force de cette Maison Marguerite, la septième à ouvrir, est de s'appuyer sur deux assistantes afin d'assurer une présence en journée 7 jours sur 7. Nelly et Nathalie vont se relayer à Saint-Didier-en-Velay.

La fondatrice de Maison Marguerite va gérer Saint-Didier

Jacqueline Decultis, fondatrice du réseau Maison Marguerite et créatrice de la première maison à Tence, va s'occuper de la gérer. "On a déjà trois locataires et deux autres places sont réservées. Une personne a quitté l'Ehpad où elle était depuis 18 mois pour venir ici. Un monsieur arrive d'Orange et se rapproche de sa famille. Et une troisième personne était à la Maison Marguerite de Retournac en attendant l'ouverture de celle de Saint-Didier."

Ce que ça coûte

A ce rythme, la Maison Marguerite, qui se présente comme une alternative aux maisons de retraite, ne devrait pas tarder à se remplir. Il reste quelques places. Il faut compter 1 500 € par mois de reste à charge. Le loyer comprend la chambre, la maîtresse de maison, les repas et toutes les charges. Ce loyer peut ouvrir droit à des aides.

Contact : 06 45 63 75 07