Ayant fini ses études en sciences humaines et sociales, la Désidérienne Nina Guerçon se lance dans un projet en lien avec l'environnement et les animaux. Et pour ça, elle a besoin d'un petit coup de pouce. 

La jeune femme de 28 ans cherche à financer une expédition sur la présence des animaux sur la communauté de communes Loire-Semene. Le but recherché est de prendre des clichés d'animaux sauvages dans les forêts de la communauté de communes sans les déranger.

Quel impact du confinement sur les animaux ?

Ces clichés pourront être exposés, mais également permettre de sensibiliser les citoyens à leur présence, parfois pas très loin de soi. Ils pourraient également servir de supports pédagogiques.

Le déconfinement sera l'occasion de croiser peut-être, et c'est là la question, plus d'animaux ? Moins d'animaux ?

Une rencontre fortuite avec deux chevreuils

"Confinée en plein cœur de la forêt, je n’avais jamais pris les temps d’observer la faune qui passait autour de moi dans ce petit bout de forêt parsemée de clairières. J’ai pour habitude de photographier des humains, des paysages urbains, des végétaux, mais je n’avais jamais pensé à la faune qui pouvait m’entourer", raconte la jeune photographe.

Alors qu'assise au centre d’une clairière, un bruit sourd et rythmé est arrivé sans crier garde. Le temps de tourner la tête, un magnifique spectacle s’offrait à elle : deux imposants chevreuils venaient de s’élancer pour traverser furtivement, mais avec classe cette clairière où le soleil pouvait pénétrer.

Une immersion envisagée de plusieurs jours

Nina Guerçon compte partir en immersion 5 à 6 jours dans une des forêts de ce territoire altiligérien afin d’y installer un léger campement qui pourrait lui permettre d’observer la faune, et même, avec un peu de chance, de saisir des clichés d'animaux devenus si rares.

"Si des bénéfices étaient réalisés, ils seraient réinvestis pour explorer d’autres territoires altiligérien", annonce la photographe.

Pour l'aider, vous pouvez cliquer ici.