Point d'orgue convivial au stage de danse flamenca impulsé par le comité de jumelage de Tence-Garrucha, samedi, une soirée a célébré la culture espagnole.
Cette soirée s'inscrivait dans le prolongement du stage animé par Myriam Tarifa Simon, jeune diplômée de 20 ans du Conservatoire de danse d'Almeria, suivi par 18 femmes, dont la grande majorité approchait pour la première fois le genre sevillana et allegría.
Myriam Tarifa Simon alliait dans ses démonstrations grâce et rigueur, dans une salle Maria-Bonnet rendue, ô miracle, chaleureuse par une judicieuse décoration en rouge, jaune et noir. Elle était accompagnée par le guitariste Alberto Torres.
Sept stagiaires ont montré sur scène qu'en à peine une dizaine d'heures de découverte, elles avaient prestement assimilé les bases de cette danse exigeante, très codifiée. Et l'expérience pourrait se pérenniser à Tence avec une professeure altiligérienne, susceptible de donner des cours au fil de l'année.
Selon un usage bien établi, qui contribue au succès des animations imaginées par l'équipe réunie autour de Geneviève Gouit, la présidente, les cuisiniers du comité de jumelage ont gâté le public en leur offfrant une ribambelle de tapas.
Puis les deux musiciens de Las Cuerdas, Nicolas et David, prolongeaient le plaisir en mode "fin de fiesta", pimentant de grands classiques de la chanson française de rythmes flamenco et rumba. Une heureuse manière de redécouvrir des chansons de Lavilliers, Renaud, Lama, Brel... et bien d'autres, en les rendant agréablement dansantes.