vendredi, 30 septembre 2022 08:18

Le Haut-Lignon confirme la taxe incitative sur les poubelles en 2023

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Un an après son report et une décennie après la livraison des premières poubelles à puces, la communauté de communes du Haut-Lignon a confirmé jeudi soir en conseil communautaire la mise en place de la taxe incitative au 1er janvier 2023. Les taux seront votés en mars 2023 et les usagers connaîtront le montant à l'automne 2023.

Les élus de la communauté de communes du Haut-Lignon se sont exprimés pour la ixième fois sur la redevance incitative, initiée dès 2011, avant de se transformer en Taxe d'enlèvement des ordures ménagères incitative (TEOMi) ces dernières années.

Tout semble prêt pour sa mise en application. En 2021, les élus avaient choisi de repousser d'un an après avoir découvert des soucis entre le fichier clients du Sictom qui organise la collecte et celui des impôts puisque cette taxe s'appuie sur la taxe foncière des propriétaires.

Le taux de la taxe sera voté en mars 2023

Les élus du Haut-Lignon ont ainsi confirmé leur volonté d'appliquer cette TEOMi. Le taux de la part variable sera voté au budget 2023, en mars 2023. Et les usagers connaîtront le montant à payer sur leur feuille des impôts qu'ils recevront en octobre ou novembre 2023.

Comme l'an dernier, des élus ont demandé qu'une simulation puisse être envoyée aux habitants. Jean-Michel Eyraud, maire du Chambon, élu au Haut-Lignon et président du Sictom, souhaite questionner ses services sur la faisabilité.

Une étude pour réduire les poubelles dans les bourgs

Une étude a été lancée par le Sictom pour évaluer l'intérêt d'une collecte différenciée entre les bourgs et les hameaux. Comme l'avaient fait remarquer les opposants à ces poubelles à puce dès le départ, l'amoncellement de poubelles dans les bourgs au pied d'habitations et d'immeubles qui ne disposent pas de l'espace nécessaire pour les stocker, montrent une image touristique dégradante. Des poubelles collectives, semi-enterrées pourraient être privilégiées avec des coûts et une organisation qui restent à évaluer. D'où cette nouvelle étude.

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